Un Ambassadeur Génération 2024 en Albanie : l’expérience de Gabriel Ginoux

Gabriel Ginoux, Ambassadeur Génération 2024, termine une mission d’un an au sein du Comité National Olympique Albanais en tant que volontaire en service civique. Il raconte ici ses meilleurs souvenirs et ses plus belles rencontres.

Cérémonie d’ouverture du projet « Équipes sportives dans les écoles »

Le Comité National Olympique albanais a organisé à Tirana la cérémonie d’ouverture du projet « Equipes Sportives dans les écoles », qui a pour objectif le développement d’un programme national qui promeut les sports collectifs, la découverte de talents, l’éducation sportive, la bonne santé et les valeurs olympiques. Il est mis en œuvre dans les écoles primaires et secondaires autour du basket-ball et du volley-ball (filles/garçons), et a permis la création d’environ 700 équipes.

Véritable spectacle olympique, la cérémonie a offert à un public de plus de 20 000 jeunes des démonstrations sportives telles que l’aérobic, le taekwondo, des performances de danse par des enfants, de la gymnastique ainsi que des performances artistiques en costumes folkloriques. Dès le début, tous les participants ont été accueillis par un message vidéo (sous-titré en langue albanaise) du Président du CIO, M. Thomas Bach, qui a souligné l’importance de ce projet pour le sport en Albanie.

Le point culminant de cet événement a été le défilé des équipes et le serment olympique des représentants des équipes de 61 municipalités venues de toute l’Albanie, sans oublier l’illumination du stade de Tirana « Air Albania ».

Cette activité a réuni toute la communauté du sport, ainsi que des dignitaires qui ont salué le projet dans leurs allocutions, dont le Premier ministre albanais, M. Edi Rama.

Ce projet est financé par le gouvernement albanais à hauteur de 5 millions de dollars, en coopération avec le ministère de l’Éducation et des Sports et le ministère d’État à la Jeunesse et à l’Enfance.

Journée mondiale du nettoyage

Le CNO albanais s’est engagé pour l’environnement à l’occasion de la Journée mondiale du nettoyage le 17 septembre. Pour ce projet, initié par Gabriel, l’objectif de cette journée était de trouver une zone polluée par le plastique et de la nettoyer. Le lac Farka à Tirana était donc l’endroit parfait pour lutter contre cette pollution plastique. Les membres du personnel du CNO ont invité la communauté sportive à se joindre aux nettoyages et à sensibiliser le public au changement climatique.

Événement de bienvenue pour un groupe de huit athlètes ukrainiens

Le président du CNO albanais, Fidel Ylli, a accueilli un groupe de huit athlètes ukrainiens au siège du CNO. Ces derniers ont séjourné plus d’un mois en Albanie et ont poursuivi leur entraînement dans la ville d’Elbasan. Les athlètes et leurs entraîneurs étaient accompagnés de l’ambassadeur d’Ukraine en Albanie, Volodymyr Shukrov, de représentants de la Fédération albanaise d’athlétisme et de deux membres du comité exécutif du CNO. Le volontaire français Gabriel Ginoux était présent cette rencontre et a pu sympathiser avec les athlètes ukrainiens.

Visite historique du président du CIO en Albanie

Le président du Comité International Olympique, M. Thomas Bach, s’est rendu à Tirana le 12 juin 2022, dans le cadre de l’inauguration du nouveau siège du CNO, financé par la Solidarité Olympique.

C’était la première fois que Thomas Bach se rendait en Albanie, et la deuxième visite d’un président du CIO depuis la reconnaissance du CNO il y a 63 ans après la venue de M. Juan Antonio Samaranch en 1995.

Accompagné du membre de la commission exécutive du CIO, M. Sergei Bubka et du directeur de la Solidarité Olympique, M. James Macleod, le président du CIO a rencontré le volontaire français Gabriel Ginoux et évoqué plus en détails sa mission en Albanie.

Le même jour, l’Académie olympique albanaise et le Comité national olympique ont organisé un événement centré sur les valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence, auquel le Président du CIO, Thomas Bach, a participé. Cet événement a rassemblé 350 étudiants présentant différents sports et performances de toute l’Albanie, dont des danses traditionnelles Albanaise, devant un public de 1200 étudiants.

Cette année en Albanie fut particulièrement enrichissante pour le volontaire français Gabriel Ginoux. A travers ses missions, il a notamment pu découvrir les paysages, la culture et le peuple Albanais auquel il est très attaché. Il espère avoir su se servir de ses compétences le mieux possible auprès du Comité Olympique Albanais. Il aura toujours pour celui-ci une grande amitié. À son retour il souhaite travailler dans le milieu du sport et plus particulièrement pour l’organisation Paris2024.

La nouvelle promotion des Ambassadeurs Génération 2024 a rejoint nos CNO et CNP partenaires !

La nouvelle édition 2023 du programme de volontaires est lancée ! Déjà neuf ans que nous envoyons des jeunes aux quatre coins du monde pour se mettre au service des CNO et CNP. Face à une telle réussite, Paris 2024 nous a rejoint dans cette belle aventure, afin de permettre à d’avantage de CNO et CNP d’accueillir des volontaires. Aujourd’hui, notre programme change de nom et devient « Ambassadeurs Génération 2024 » ! Cette année, ce sont trente volontaires qui se sont préparer durant une semaine de formation à une expérience unique : un service civique d’un an auprès des CNO et CNP partenaires, dont dix CNO francophones. Leur but : développer la pratique du sport pour tous et diffuser les valeurs olympiques auprès des populations locales à travers des projets et événements sportifs.

Durant cette semaine de formation, nos volontaires de 18 à 25 ans ont découvert le mouvement olympique et paralympique, les CNO et CNP qui le composent, ainsi que les partenaires de ce projet, l’AFCNO, le CNOSF et Paris 2024. Entre challenges, rencontres avec des athlètes de haut niveau et activités sportives, ils ont également été sensibilisés aux questions d’éducation, d’environnement et d’interculturalité. La semaine s’est achevée sur un serious game dans laquelle les Ambassadeurs ont pu mettre en pratique les connaissances acquises tout au long de la formation. Ils partent la tête pleine d’idées, impatients de lancer de nouveaux projets sportifs !

Avant de s’envoler, nos volontaires ont pu échanger avec la promotion 2022 de leur expérience personnelle et profiter de tous leurs conseils pour vivre au mieux cette année de volontariat. Et ça y est, nos Ambassadeurs sont désormais prêts à se lancer dans l’aventure Génération 2024 !

Bon voyage !

Formation des entraîneurs francophones, une première à Dakar !

Après deux années de report, c’était enfin le retour de la formation des entraîneurs ! Et pour la première fois depuis 2016, celle-ci s’est tenue en Afrique, au Sénégal, quatre ans avant les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026.

Cette année, pour la cinquième édition, ce sont donc 33 entraîneurs de 15 pays et 17 disciplines qui se sont retrouvés pendant une semaine à l’Arène Nationale de Lutte de Dakar, en coopération avec le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et l’Institut National des Sports de l’Expertise et de la Performance (INSEP) et avec le soutien de la Solidarité Olympique.

Le Ministre des Sports du Sénégal, M. Matar Ba, a honoré cette formation de sa présence en participant à la cérémonie d’ouverture et l’a inscrite dans le chemin pris par le Sénégal pour relever le défi de Dakar 2026 : «Les Jeux Olympiques de la Jeunesse «Dakar 2026» constituent, en effet, une grande priorité pour le Sénégal. C’est un projet de dimension majeure et mondiale que le Sénégal reçoit au nom et pour le compte de toute l’Afrique. Avec l’implication et la contribution de tous les pays amis à travers tous les continents».

Durant cette formation, 15 places ont été spécialement réservées à des entraîneurs sénégalais afin de renforcer son impact sur le pays. Et le CNOSS a fait un choix fort en attribuant ces places supplémentaires à des femmes. «Il est également marqué par le souci de corriger le déséquilibre de genre existant dans beaucoup de nos pays au niveau des entraineurs et encadreurs sportifs. L’opportunité est ainsi saisie d’accorder une large place à des entraineurs et coachs féminins pour aller progressivement vers la réduction du gap constaté. Ainsi, c’est un fait qui mérite d’être souligné, toutes les 15 places réservées au Sénégal ont été accordées à des femmes» a ainsi expliqué M. Ibrahima Wade, Vice-Président du CNOSS et coordinateur général des JOJ Dakar 2026.

Par la suite, durant 5 jours, les entraîneurs ont échangé avec des experts venus de 3 pays, la Tunisie, la France et évidemment le Sénégal, autour de thématiques comme le développement à long terme de l’athlète, le modèle de performance, le profilage, la posture de l’entraîneur, la nutrition ou encore la réathlétisation. Des échanges d’expériences et de connaissances entre tous qui ont enrichi le parcours des entraîneurs présents et les ont inspirés pour accompagner leurs athlètes vers la performance.

Un grand merci à tous les partenaires qui ont rendu possible ce projet et en particulier le CNOSS pour son accueil magnifique au Sénégal ! Nous souhaitons le meilleur aux entraîneurs et espérons vous retrouver bientôt sur tous les terrains de sport !

Un nouveau Comité exécutif pour l’AFCNO !

Le 18 novembre 2021 s’est tenue l’Assemblée Générale élective de l’AFCNO qui a procédé à l’élection d’un nouveau Comité exécutif :

–        Président : M. Djermah Abakar (Tchad)

–        Secrétaire Général : M. Jean-Pierre Siutat (France)

–        Vice-Présidentes : Mme Filomena Fortes (Cap-Vert) et Mme Mariem Tall (Mauritanie)

–        Trésorier : M. André Angwe Aboughe (Gabon)

–        Représentant des athlètes : M. Abdoulrazak Issoufou Alfaga (Niger)

L’AFCNO adresse toutes ses félicitations aux nouveaux élus et renouvelle sesL’AFCNO adresse toutes ses félicitations aux nouveaux élus et renouvelle ses remerciements les plus vifs aux membres sortants pour leur action et leur engagement au service de l’AFCNO.

Lancement des Jeux des Masters en France, un nouvel événement sportif dans l’espace francophone

Permettre à tous, quel que soit son niveau, de vivre une expérience sportive multisport, tel est l’objectif de la nouvelle compétition qui verra le jour l’année prochaine.

Dans le cadre du programme « héritage » des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Comité National Olympique français a imaginé ces Jeux novateurs et ouverts à tous.

Organisée à Vichy du 29 avril au 2 mai 2021, cette compétition multisport destinée aux plus de 25 ans et ouverte à tous les niveaux d’aptitude offrira aux participants l’opportunité inédite de concourir à la carte, dans plusieurs disciplines sur un ou plusieurs jours.

12 sports seront au programme : aviron indoor, basket, biathlon, course à pied, course d’orientation urbaine, cyclisme, disc golf, marche nordique, natation, paddle, pétanque et tir à l’arc.

Et parce que le sport, c’est aussi de la convivialité, le programme sportif sera complété par des visites, des spectacles et des concerts !

Sportifs francophones, les inscriptions sont par ici ! –> https://jeuxdesmasters.fr/

On vous attend tous à Vichy l’année prochaine !

Le CNO d’Albanie au service de la promotion du sport

En mission au Comité national olympique d’Albanie depuis janvier 2020, Katia revient pour nous sur deux événements organisés récemment par le CNO dans un contexte de crise sanitaire : la Journée Mondiale de la Marche et la Journée Mondiale de la santé mentale

#WorldWalkingDay en Albanie : pour le sport, contre la pandémie

« Dimanche 4 octobre 2020 s’est tenue la 29ème édition de la Journée Mondiale de la Marche (World Walking Day) ! Initiée par l’association TAFISA (The Association For International Sport for All), cette journée mondiale a pour but de promouvoir le sport pour tous grâce à la marche et de transmettre des messages de paix et d’espoir. Plus de 160 pays rejoignent le mouvement chaque année et participent à la campagne digitale #WorldWalkingDay #PassTheBaton pendant 24h.

Cette année, l’équipe du CNO d’Albanie a décidé de participer à l’événement. Le but était d’inciter la population albanaise à pratiquer une activité physique et de promouvoir les bienfaits de la marche en organisant un événement dans le plus grand parc de Tirana. Les masques offerts par le CNO d’Albanie à chaque participant ont permis de respecter gestes barrières et distances de sécurité.

De nombreux athlètes et olympiens sont venus soutenir le mouvement en rejoignant la marche collective et en encourageant les visiteurs du parc à pratiquer une activité physique. L’équipe du CNO d’Albanie a ainsi pu compter sur l’appui des fédérations et unions albanaises d’athlétisme, cyclisme, tir à l’arc, karaté, taekwondo, judo et du mouvement Special Olympics Albania.

Durant cette journée, de nombreux messages ont pu être mis en avant, comme :

  • Le respect et les remerciements envers le corps médical pour leur action durant la pandémie
  • La volonté de créer un monde sportif juste et qui respecte la place de la femme dans tous les sports
  • La détermination à éduquer et encourager les jeunes à travers le sport et les valeurs olympiques

Pour cet événement, l’équipe m’a fait confiance dans la création des différents supports de communication digitaux et physiques (t-shirt, bannière, tote bags). J’ai également pu les aider sur les aspects logistiques en amont et pendant l’événement. Je suis très fière d’avoir collaboré à l’organisation de cette journée sportive !

Le contexte sanitaire actuel nous touche tous, il est important de rester actif. Nous pouvons retrouver l’espoir grâce au sport.

Forum pour la Journée Mondiale de la Santé mentale en Albanie

La pandémie mondiale, la quarantaine et la suspension de tout type d’activité ou de compétition sportive depuis plusieurs mois ont affecté négativement la psychologie de chacun, en particulier des athlètes. Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale, le CNO albanais a organisé le Forum « Santé mentale dans le sport » avec la participation de 30 athlètes d’élite, entraîneurs et jeunes athlètes.

Ce forum a permis aux athlètes et entraîneurs d’échanger sur leurs expériences, avec trois docteurs en psychologie. La discussion avec ces professionnels de santé avait pour but d’aider les athlètes à améliorer leur confiance en soi, à faire face au stress, à savoir gérer leurs émotions et améliorer leurs performances sportives grâce à un esprit sain. A la fin du forum, une des psychologues a fait un exercice de relaxation sur la façon de gérer ses émotions et la paix intérieure.

Le pays n’a pas de psychologue spécialisé dans le sport. Ce forum a donc envoyé un message fort à l’attention des instances gouvernementales sur l’importance de mettre en place des accompagnements pour les athlètes et les entraîneurs avec l’aide d’un psychologue pour le sport.

Cette journée a permis d’ouvrir la discussion sur les bienfaits de la psychologie dans le sport en mettant l’accent sur l’importance d’avoir non seulement un corps sain mais également un esprit sain. »

Katia Boy, Volontaire au CNO d’Albanie, promotion 2020

SPORT & OCEAN, RICHESSES DE L’ARCHIPEL CAP-VERDIEN

Les mois passés au sein du Comité National Olympique Cap-verdien permettent de me rendre compte que l’on ne saurait réduire la société cap-verdienne à une seule de ses îles. Le pays est un archipel composé de territoires aux caractéristiques bien différentes : îles sous le vent, îles aux vents, îles tropicales, arides, volcaniques, montagneuses, dunaires, ou encore inhabitées. Ces différentes caractéristiques impactent la culture et les pratiques sportives de chaque île, y dévoilant tout leur potentiel. Si l’archipel suppose une fragmentation spatiale du pays, ce caractère insulaire multiple constitue un véritable atout dans l’émergence, la diversification et le développement de la pratique sportive locale.

Comme de nombreuses terres insulaires, le Cap-Vert est une terre d’échanges. Archipel de l’Atlantique faisant face à l’Amérique latine, situé au large des côtes sénégalaises et gambiennes et anciennement portugais, le pays arbore une position unique au carrefour des différents continents. Relai terrestre sur de grandes voies maritimes, il possède une forte diversité culturelle façonnée par les migrations et passages au fil du temps. L’impact de la culture brésilienne se retrouve ainsi dans les îles aux vents, avec une pratique répandue des arts afro-brésiliens de la capoeira et de la samba. Le pays est également très influencé par la culture africaine continentale, notamment dans ses danses à l’instar des variantes de kizomba originaire de son voisin lusophone angolais.

Les falaises tombant à pic dans l’Océan Atlantique sur le versant nord de Santo Antão, l’île aux vents la plus éloignée du continent africain. Crédit photo : @aude_christelle

Comme de nombreux États insulaires, le Cap-Vert est également un pays d’émigration avec une forte communauté cap-verdienne présente à l’étranger. Ce réseau contribue à enrichir le tissu sportif local. À titre d’exemple, l’athlète du 400 mètres Jordin Andrade, né et ayant grandi aux États-Unis avec la double nationalité, a choisi de représenter le Cap-Vert aux Jeux Olympiques de Rio et aux championnats du monde d’athlétisme 2017. Les athlètes originaires de différentes îles mettent en valeur le potentiel de l’archipel dans son ensemble, qui ne saurait se réduire à l’île de Santiago où se situe la capitale, Praia. Ainsi, le basketteur cap-verdienne Edy Tavares, joueur au Real Madrid, est originaire de l’île de Maio, tandis que le kitesurfeur de renommée mondiale Mitu Monteiro participe activement à la promotion de son île de naissance, Sal. Le Comité National Olympique Cap-verdien veille à la promotion de ce réseau d’athlètes localement. J’ai ainsi eu l’opportunité de monter un projet éducatif auprès d’étudiants avec la gymnaste Wânia Monteiro, athlète aux Jeux Olympiques d’Athènes (2004) et de Pékin (2008).

L’athlète Mitu Monteiro représente fièrement les couleurs du Cap-Vert au Global Kitesports Association World Tour. Crédit photo : Ydwer / GKA Content

La présence de l’océan est ainsi un aspect inhérent à la culture cap-verdienne. En découle une culture du sport aquatique forte ayant atteint une renommée internationale avec l’essor de la pratique du kitesurf. L’île de Sal figure depuis plusieurs années comme destination favorite pour des pratiquants du monde entier, avec plusieurs spots de kite et  de windsurf incontournables pour la qualité de leurs vagues et de leurs statistiques de vent. Dévoilant le potentiel sportif de l’archipel, cette visibilité pour le Comité s’est accrue avec l’organisation des Jeux Africains de Plage organisés au Cap-Vert pour la première édition en 2019, sous la gouvernance de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA). L’île de Sal a accueilli une multitude de sports comme le beach-volley, le football de plage, la nage en eau libre, ou encore l’aviron côtier.

Affirmant la place prépondérante des sports aquatiques dans la culture cap-verdienne, ces Jeux ouvrent la voie d’une démocratisation toujours plus grande de la pratique des jeux de plage dans le pays. Cette croissance est par ailleurs entretenue par l’évolution de l’offre touristique dans l’archipel. De nombreux sports se sont ainsi développés ces dernières années, avec une hausse de la pratique de la plongée, du snorkeling, du surf, du bodysurf et du stand up paddle. La Fédération Cap-verdienne de Surf veille à cet accroissement de la pratique, d’autant plus pertinente au regard de l’inscription du surf comme sport olympique pour les prochains Jeux Olympiques !

Retour sur la première édition des African Beach Games. Crédit photo : @salbeachgames

De la même façon, la place de l’océan dans le quotidien des Cap-verdiens influence différentes pratiques sportives dérivées, liées aux enjeux de la protection de l’environnement. Le développement du sport outdoor comme le trekking et la plongée loisir, de plus en plus pratiqués avec la hausse du tourisme, amène à davantage de conscience environnementale. L’archipel est par ailleurs reconnu comme site majeur de nidification de tortues marines et requiert à ce titre une attention particulière quant à la protection des zones côtières. La préservation des fonds marins et du littoral est un réel défi, et c’est avec détermination que le Comité National Olympique Cap-verdien s’engage en rejoignant l’initiative WORLD CLEANUP DAY. Lancée par l’association Let’s Do It Foundation, membre de l’UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), cette journée mondiale du nettoyage est une opération planétaire ayant pour objectif la lutte contre la pollution à travers des nettoyages citoyens. Différentes initiatives sportives sont au rendez-vous afin d’inciter la population cap-verdienne à préserver l’écosystème : ramassages collectifs de déchets, sensibilisation à la préservation de l’environnement côtier et promotion du plogging, nettoyage citoyen combinant le footing à la collecte des déchets. Nous avons chacun pu contribuer à cet évènement en participant à des collectes et en relayant les initiatives voisines.

Si l’administration d’un archipel peut se révéler complexe, le cas du Cap-Vert témoigne de la richesse qu’une telle architecture naturelle suppose. La place prépondérante de l’océan dans la culture du Cap-Vert a ainsi fortement influencé les pratiques sportives de ses îles, et laisse entrevoir un brillant avenir sportif à ses habitants !

Marie, CNO du Cap-Vert, promotion 2020

Photo de une : Le Cap-Vert possède de nombreuses oeuvres de street-art d’îles en îles, ici inspirée de la faune aquatique locale. Crédit photo : Martin Zwick (@martinjzwick, www.zwick-naturfoto.de)

Important mouvement de solidarité du sport francophone pour combattre le Covid-19

La solidarité n’est pas un vain mot dans le mouvement sportif francophone ! En cette période de crise sanitaire, les CNO et unions francophones membres de l’AFCNO l’ont une nouvelle fois prouvé.

Tour d’horizon des actions mises en place par chacun d’eux en soutien au mouvement sportif ainsi qu’à tous ceux touchés par la pandémie.

Balla Dieye – Représentant des athlètes de l’AFCNO

On commence avec Balla Dieye, notre représentant des athlètes au sein du Comité exécutif de l’AFCNO ! Balla a ainsi lancé, avec d’autres sportifs, une cagnotte en ligne pour soutenir les populations en difficulté.

https://www.leetchi.com/c/milles-kits-alimentaire-pour-milles-foyers?fbclid=IwAR2C8bjwwLaUTrn725ELzfw2VIZiqoSkCk5n9KJ-KzAu6R9RCgRZpIBNPm8

CNO de Belgique :

Vidéo de soutien des athlètes aux athlètes : https://www.facebook.com/teambelgium/videos/236802214324232/

CNO du Cameroun :

Publication de vidéos rappelant les gestes barrières à respecter : https://www.facebook.com/CNOSCCGA/videos/668720507317477/

https://www.facebook.com/CNOSCCGA/videos/639005373620293/

CNO du Canada :

Séances de « clavardages » avec des olympiens et paralympiens canadiens : https://www.facebook.com/komakteamcanada/videos/277786143380272/

Mobilisation des athlètes et des supporters avec le hashtag « Nous sommes tous Equipe Canada » : https://olympique.ca/education/resources/calendrier-olympique/?fbclid=IwAR0OZBS9toiz3TTtFQirpAitxXMya_Mhl4Xx3EmhgitgUaZfrN8aPg0qyPI

Publication de jeux avec Komak, la mascotte officielle d’Equipe Canada

CNO du Cap-Vert

Vidéos d’exercices physiques avec une athlète olympique pour la santé physique et mentale : https://www.facebook.com/comiteolimpicocaboverdiano/videos/267814151226036/

E-Atelier pour les organisations sportives « planifier l’avenir pour le post-Covid-19 »

CNO de Côte d’Ivoire :

Le Comité National Olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CIV) a fait un don de vivres et non vivres à l’Etat ivoirien. Ces dons se composent de seaux pour le lavage des mains et de tabourets, de plusieurs cartons de gel hydro alcoolique, savon liquide, eau de javel, pâtes alimentaires, eau minérale, huile, papier mouchoir, ainsi que des sacs de riz. Le CNO a également fait un don de 5 millions de francs Cfa au Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique pour l’acquisition de matériels médicaux afin de permettre au personnel médical d’exercer dans des conditions idéales.

CNO de France :

Lancement avec le soutien du ministère des Sports, la Fondation du Sport Français, le Comité national olympique et sportif français, le Comité paralympique et sportif français, l’Agence nationale du sport et les associations représentant les collectivités locales de l’opération solidaire « Soutiens Ton Club », une plateforme de dons au bénéfice des clubs sportifs : https://www.soutienstonclub.fr/?gclid=EAIaIQobChMIurehpMu_6QIVF7TVCh2WaQj8EAAYASAAEgKxvvD_BwE

Création d’une boite à outil pour les fédérations et les clubs

Publication de la fresque olympique pour faire entrer le sport et les valeurs olympiques dans les maisons : https://cnosf.franceolympique.com/cnosf/actus/8243-coloriez-chez-vous-la-fresque-olympique–.html

#bougezchezvous : vidéos réalisées en partenariat avec Paris 2024 et le Comité paralympique du sport français par des athlètes olympiques et paralympiques avec des exercices de renforcement musculaire à faire chez soi : https://www.facebook.com/watch/?v=290711238623696

Live avec des athlètes : échanges et / ou séance de sport : https://www.facebook.com/watch/?v=154722062457867

CNO du Luxembourg :

Aide active à la stratégie de sortie pour inclure le sport de manière générale et sans différenciation des activités sportives en plein air et de celles pouvant être désormais également pratiquées indoor

CNO du Maroc :

Don pour le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie de coronavirus, de 2 millions de dirhams, pour soutenir l’économie du pays et la population qui se trouvent en situation de difficulté : https://www.cnom.org.ma/fr/actualites/don-du-cnom-pour-le-fonds-special-pour-la-gestion-de-la-pandemie-de-coronavirus

CNO du Rwanda :

Le CNO du Rwanda a donné des flacons de désinfectants pour les mains à 700 conducteurs de moto-taxis. Félicité Rwemalika, membre du CIO, faisait partie des officiels présents lors de l’événement organisé à cette occasion le 23 juin, Journée Olympique.

https://www.insidethegames.biz/articles/1095636/rnosc-donate-hand-sanitiser-covid19

CNO de Suisse :

Campagne « #restedansleclub » : appel à la solidarité des sportifs pour soutenir leurs clubs

CNO du Tchad :

Le Comité Olympique et Sportif Tchadien a offert 5 000 masques pour lutter contre le coronavirus. Ces masques en tissu réutilisables ont été mis à la disposition du Mouvement Sportif Tchadien par l’entremise des Fédérations et Associations Nationales Sportives. Ces masques sont fabriqués au Tchad et, ont pour objectifs d’aider aider les utilisateurs (sportifs) à se munir de protections contre la pandémie.

CNO du Togo :

Le Comité National Olympique du Togo a fait un don de vivres et non vivres aux fédérations sportives nationales.               
Composé de 250 kg de riz et de 100 masques de protection pour chaque fédération, ce geste s’inscrit dans le cadre de la crise sanitaire liée au coronavirus qui met en berne toutes les activités sportives.
La démarche du CNO-Togo est allée aussi à l’endroit des deux associations des journalistes sportifs du Togo (AJSIT et AJST).

https://scontent.fcdg2-1.fna.fbcdn.net/v/t1.0-9/98174602_2678056882438510_2359728811370610688_n.jpg?_nc_cat=107&_nc_sid=110474&_nc_ohc=xO36aoHlyy0AX-ZfxCi&_nc_ht=scontent.fcdg2-1.fna&oh=e0f9c7504973206aae973ff229771c60&oe=5F0E19A5

CNO de Tunisie :

Organisation de la Journée Olympique en hommage aux soignants : https://www.facebook.com/CNOTunisie/videos/2639405063041133/

Publication de vidéos d’activité physique pendant le confinement : https://www.facebook.com/CNOTunisie/videos/pcb.3587902967946294/166162627853536/?type=3&theater

Quiz olympique pour enrichir ses connaissances olympiques : http://www.cnot.org.tn/quiz-olymique/

Association francophone de badminton 

Mobilisation de la communauté du badminton francophone pour faire vivre leur ferveur pour ce sport pendant la période du confinement et transmettre leur soutien. Des dizaines de vidéos ont réalisées aux quatre coins du monde

https://www.facebook.com/1013171378711415/videos/894086187682371/?v=894086187682371

Cap Vert : Ton corps, ton outil

Dès le début de ma mission au sein du CNO du Cap-Vert, je me suis rapidement aperçu de l’importance accordée par les habitants de ces îles africaines au soin de leur corps. Il suffit de se promener à Kebra Kanela (la plage la plus connue de Praia, la capitale), à la tombée de la nuit, pour y voir de nombreuses personnes s’entretenir. L’image transmise par la silhouette est très travaillée tout comme les tenues portées. La danse, partie intégrante de la culture de l’archipel, résume très bien l’intérêt pour la mise en avant du corps.

Une pratique sportive libre

Pour comprendre le potentiel sportif du Cap Vert, il faut aller au-delà du nombre de licenciés dans les différentes associations sportives. En terme fédéral, le Cap Vert ne possède que très peu de licenciés et pourtant les habitants sont sportifs. Ils sont nombreux à courir, se promener, faire de la zumba, du fitness ou d’autres activités. Le 4 avril 2019, j’ai participé à mon premier événement Sport for Life [1]  avec le Comité national olympique du Cap-Vert. J’ai été impressionné par le niveau sportif des jeunes cap-verdiens sur les différents ateliers.

Toutes les générations sont séduites par une pratique libre. Les plus âgés se promèneront tandis que les plus jeunes travailleront leur force brute. Les habitants ont à leur disposition de nombreuses « stations » sportives. Les différentes villes ont installé dans les rues des machines permettant la musculation au poids de corps. De cette manière toutes les machines s’adaptent à l’individu.

A proximité des plages, le basket 3×3 et le football attirent le jeune public. Sur celles-ci, on fait du gainage, du volley-ball ou encore de la capoeira. J’ai également pu m’apercevoir grâce à mes échanges avec les acteurs sportifs que la Fédération Cap Verdienne de jeux d’échecs est développée. Elle va d’ailleurs soutenir le Comité sur mon projet de Check Point Olympique, création de lieux  sur les différentes îles combinant informations sur le monde sportif et pratique sportive gratuite.

A la mode

Après avoir façonné leur corps avec une pratique physique libre, les Cap Verdiens le stylisent. Ils prennent grand soin à personnaliser leurs coupes de cheveux de manières novatrices. Durant les Jeux Africains sur Plage à Sal, j’ai coordonné les volontaires sportifs. Lors de la remise des équipements (casquettes et polos), les ports de casquette étaient tous plus originaux les uns que les autres. Au travail, en soirée ou entre amis, le style a son importance. Des couleurs vives sont arborées tout en gardant du sérieux via l’ajout de gadgets ou de rappels. Les équipements d’entreprise, comme les chemises du CNO, sont monnaie courante et entretenues. Savoir s’habiller est un acte social important.

De la Coladeira au Funana

Si Cesaria Evora est la reine de l’archipel, la danse quant à elle en est le roi. De la Codaleira au Funana en passant par la Kizomba, le corps devient outil de socialisation au rythme de ces musiques. Toutes les générations, dès le plus jeune âge, écoutent et dansent sur les mêmes musiques : une vraie éducation rythmique ! L’ensemble des musiques cap verdiennes, à l’exception de la Morna, est faite pour être dansé en couple. S’en découle un jeu de séduction qui captivent les passions. Via la danse, le façonnement et la stylisation de l’apparence corporelle prennent tout leur sens.

L’omniprésence de la danse est telle qu’elle est devenue un argument de vente pour la « Team Cap Vert » dans nos recherches de partenariats. Elle fait partie intégrante de l’identité du pays. Actuellement, nous réfléchissons pour l’incorporer artistiquement dans le visuel des tenues des athlètes cap verdiens pour les Jeux Olympiques de Tokyo.

[1] Evénement multisport organisé par l’ONG SportImpact, pour plus d’information voir : http://sportimpact.org/

Valentin Vix, Volontaire 2019 au CNO du Cap-Vert

8 mois à l’union francophone de cyclisme : un engagement citoyen au service des valeurs du sport

A travers mon expérience de 8 mois de Service Civique, je venais chercher une approche particulière du sport, celle de sa dimension solidaire et coopérative. Pour cela, je me suis engagé auprès de l’Union francophone de cyclisme (UFC) dès juin 2019 dans le but d’apporter un soutien au développement des pratiques cyclistes pour tous et d’aider à l’essor du sport au niveau aussi bien international que local.

L’Union francophone de cyclisme est une association de 33 fédérations issues des cinq continents, qui a pour but de développer et promouvoir le cyclisme dans les pays francophones. C’est une association jeune, créée en 2014, mais active et volontaire. Après la mise en place de plusieurs actions, comme la formation de commissaires à Djibouti (2017) ou au Sénégal (2018), l’UFC se devait d’être encore plus active pour grandir davantage. C’est là que réside le rôle du volontaire : aider l’association à prendre une autre dimension, à mettre en avant des pistes nouvelles de développement.

Au cours de ma mission, j’ai pris ce rôle très à cœur et j’ai eu cette volonté d’élaborer des projets nouveaux, innovants, pour renforcer les liens et les coopérations entre les fédérations de l’UFC dans une vision solidaire et collective du sport.

C’est en ce sens que j’ai pu consacrer la majeure partie de ma mission à la mise en place d’une action inédite au sein de l’UFC, un colloque participatif.

En effet, le Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines a accueilli les 13, 14 et 15 novembre 2019 un colloque de présentation et d’échanges de bonnes pratiques sur le développement du cyclisme dans les territoires francophones. Ce colloque, interactif, avait trois objectifs principaux :

  • Le partage de bonnes pratiques entre acteurs francophones du cyclisme ;
  • La création de véritables dynamiques de collaboration et de coopération dans des actions futures ;
  • La promotion des acteurs de la francophonie et de leurs territoires

Plusieurs interventions de personnes du monde cycliste, suivies de temps d’échanges bénéfiques pour générer des projets de coopérations futures ont rythmé ces trois jours. Des thèmes variés tels que le cyclisme féminin, la sécurisation des épreuves, l’aspect marketing ou encore les questions de l’écotourisme étaient au rendez-vous. Cet événement a permis de prendre conscience des différents enjeux de chacun sur ces questions, afin d’avancer ensemble dans le futur via un élan de solidarité renforcé.

L’exemple de la Fédération burundaise est illustratif de cette dynamique. En effet, son Président a profité de ce colloque pour exposer son projet de course cycliste féminine internationale au Burundi d’ici 2021, avec ses enjeux et ses problématiques. Ce rassemblement de l’UFC a permis d’apporter des réponses à certaines questions soulevées mais aussi et surtout de générer un immense soutien à ce projet de la part d’autres fédérations membres de l’UFC, ce qui était l’objectif recherché.

L’organisation de l’événement n’a pas été simple car c’était une expérience nouvelle pour moi. Cependant, le colloque s’est parfaitement déroulé et j’espère vraiment qu’il pourra être le socle de nombreux projets de coopération au sein de l’UFC. C’est ce sur quoi je continuerai à travailler jusqu’à la fin de ma mission en janvier 2020, avant qu’un autre volontaire ne continue à faire vivre cette association.

Cette expérience a été très enrichissante pour moi, aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan personnel et humain. Grâce à elle, j’ai renforcé ma conviction que le sport est un droit fondamental qui doit continuer d’être développé dans l’esprit olympique de solidarité et d’amitié. Vive l’UFC, vive le cyclisme et vive le sport !

Morgan Guillesser, volontaire 2019 à l’Union francophone de cyclisme

Les entraîneurs francophones en route vers la très haute performance !

Construction d’un modèle deperformance, sélection et détection des athlètes ou encore simulation d’undébriefing post-compétition, voilà quelques-uns des thèmes sur lesquels nos entraîneursfrancophones en formation ont planché pendant une semaine.

A quelques mois des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, le programme, renouvelé cette année, a mis l’accent sur l’accès à la performance et la formalisation d’un projet de performance. L’occasion pour ces entraîneurs de prendre du recul sur leur pratique et de partager leurs connaissances.

Ils étaient 23 cette année, venantde 22 pays et représentant 15 sports, à avoir passé une semaine, du 18 au 22novembre 2019, en immersion au sein de l’Institut National du Sport, del’Expertise et de la Performance (INSEP) ainsi qu’au Comité National Olympiqueet Sportif Français (CNOSF).

Soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et la Solidarité Olympique (SO), cette formation, inédite et innovante, permet chaque année à des entraîneurs francophones de renforcer leurs connaissances en matière d’entraînement et d’apprendre les uns des autres.

Les entraîneurs ont également échangé sur leur rôle auprès de l’athlète lors d’une après-midi au CNOSF consacrée à l’éthique. Ils ont ainsi pu discuter avec Jean-Michel Brun, Secrétaire général du CNOSF qui a évoqué l’importance de prendre en compte tous les aspects de l’athlète afin de permettre son développement non seulement en tant que sportif mais aussi, et surtout, en tant que personne.

Puis, l’association « Colosse aux pieds d’argile » a ensuite sensibilisé les participants de la formation aux risques de harcèlements sexuels dans le sport et à la nécessité de faire de la prévention. Un thème peu abordé mais nécessaire ! Des témoignages qui ont trouvé écho en nos entraîneurs, très investis auprès de leurs athlètes.

Enfin, les entraîneurs ont eu la chance de bénéficier de la visite surprise de Balla Dieye, représentant des athlètes au sein de l’AFCNO.

C’est donc une semaine dense et riche qui vient de s’achever. Nul doute que les liens créés perdureront et les connaissances acquises seront profitables à tous L’AFCNO adresse tous ses remerciements à ces partenaires qui ont de nouveau permis la réalisation de cette formation : le CNOSF, l’INSEP, l’OIF et la SO.

Un grand merci également à tous les entraîneurs participants dont la bonne humeur et l’état d’esprit ont rendu réelles les valeurs de l’AFCNO de fraternité et de coopération. Nous vous souhaitons une bonne continuation auprès de vos athlètes, et espérons vous retrouver bientôt à l’occasion de compétitions sportives. Et pourquoi pas dès 2020 pendant les Jeux Olympiques de Tokyo ?

AFCNO : la francophonie sur tous les terrains

C’est le dernier jour des Jeux Mondiaux de Plage organisés à Doha, que les membres de l’Association Francophone de Comités Nationaux Olympiques se sont retrouvés pour leur Assemblée générale annuelle, le 16 octobre 2019.

Cette Assemblée a été l’occasion de revenir sur les projets menés en 2019 par l’association. Entre programme de Volontariat sportif francophone, actions en faveur des athlètes et préparation de la prochaine édition de la Formation des entraîneurs francophones qui aura lieu dans un mois, l’année 2019 a une nouvelle fois été bien remplie pour l’AFCNO qui aura continué dans la lignée des actions entreprises les années précédentes : à savoir œuvrer, en mêlant ambition et innovation, au développement du sport francophone.

L’occasion également d’en apprendre plus sur les deux prochains principaux événements olympiques organisés en terre francophone grâce aux présentations de Roger Schnegg, directeur du CNO de Suisse sur les Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver de Lausanne 2020, puis de Seydina Omar Diagne, Secrétaire général du CNO du Sénégal sur ceux d’été de Dakar 2022. Avec les Jeux Olympiques de Paris en 2024, c’est une belle séquence francophone qui s’annonce pour le mouvement olympique !

C’est donc plein d’ambition que les 40 membres présents ont préparé l’avenir de l’association : organisation au printemps 2020, et pour la première fois au Sénégal, d’une nouvelle édition de la Formation des entraîneurs francophones ; nouvelle promotion de volontaires sportifs francophones, rassemblement à Tokyo lors des prochains Jeux Olympiques et coopération avec le Grand Témoin de la Francophonie aux Jeux Olympiques et Paralympiques, le chef étoilé Thierry Marx ; et enfin contribution au cinquantenaire de l’OIF, célébré en 2020 avec, en point d’orgue, la tenue d’un Sommet de la Francophonie en Tunisie.

Enfin, l’AFCNO a également accueilli deux nouvelles organisations associées, preuve de son attractivité : l’Association des Fédérations Francophones de Tennis et l’Union Mondiale Francophone de Pétanque. Notre association compte désormais 47 CNO membres et 11 organisations associées. Les membres de l’AFCNO se retrouveront pour leur prochaine Assemblée générale en novembre 2020 à Séoul en marge de celle de l’Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNO).

Mégane, Volontaire au Comité National Olympique Albanais

Cela fait maintenant bientôt cinq mois que je suis partie effectuer mon service civique au Comité National Olympique d’Albanie, dans le cadre du partenariat existant avec l’AFCNO, afin d’aider à promouvoir les valeurs du sport et de l’Olympisme dans le pays. Petit retour sur ma mission et ces quelques mois déjà écoulés.

Tournage sur la Fédération de Tennis, que le Comité soutient par l’apport de nouvelles balles. / © Mégane Coulon-Lombard

Des vidéos pour promouvoir le sport

Arrivée le 1er mars dernier à Tirana, , j’ai eu la chance d’être très vite intégrée à l’équipe de ma nouvelle structure. J’ai rapidement été assignée à la réalisation et au montage de différentes vidéos de promotion : certaines concernant les actions du Comité, d’autres sur les athlètes albanais, mais plus globalement sur la promotion des valeurs du sport dans le pays.

Dans un premier temps, j’ai donc réalisé plusieurs reportages sur les Fédérations que le Comité supporte en leur fournissant des infrastructures et du matériel de meilleure qualité. Dans un deuxième temps, j’ai rencontré les athlètes bénéficiaires de bourse de la Solidarité Olympique afin qu’ils expliquent en quoi elle leur est utile comme l’est aussi le soutien  du Comité pour s’améliorer dans leur sport et parvenir à décrocher une médaille aux Jeux Olympiques. En ce qui concerne la promotion des valeurs du sport, elle passe évidemment par tous les événements que le Comité organise en partenariat avec les écoles et les Fédérations et que j’ai été chargée de couvrir pour les réseaux sociaux. La Journée Olympique, très importante pour partager les valeurs du sport entre générations, se déroule sur différentes dates ici selon les disponibilités des établissements partenaires. Au cours de ces journées, l’établissement ou la ville partenaire, organise des ateliers sportifs et culturels avec les jeunes. Courses, matches, spectacles de danses traditionnelles… mais aussi expositions sur les bienfaits du sport avec des thèmes tels que l’égalité, le respect de soi et de l’autre, le danger des drogues et de l’isolement… Le but : augmenter l’implication des jeunes dans le partage de ces valeurs (dépassement de soi, amitié et respect). Malheureusement, je n’ai pas pu participer à tous les événements, mais ceux auxquels j’ai été se sont avérés très intéressants. J’ai pu, entre autres, échanger sur l’importance et l’enjeu de ces thématiques avec la jeunesse albanaise, et réaliser plusieurs vidéos sur ces journées.  

Dhërmi, Albanie / © Mégane Coulon-Lombard

L’Albanie, un pays magnifique

Outre la possibilité de travailler dans un pays étranger, où le rythme de travail et la culture diffèrent, cette mission me permet de découvrir un pays dont je connaissais très peu de choses et qui me surprend agréablement. J’ai découvert en arrivant,  un pays magnifique avec des gens d’une gentillesse extrême et des paysages à couper le souffle. Mon travail, mais aussi mes temps libres, me permettent de voyager dans tout le pays. J’ai ainsi pu découvrir une culture complètement différente de celle que je connais. Ici, la famille est au centre de tout. L’hospitalité prime sur le reste ce qui est très plaisant quand on se retrouve seul(e) dans un pays inconnu même s’il est difficile de faire quoi que ce soit ici sans avoir l’avis et les recommandations de tout le monde autour de moi. Mais il est vrai qu’entre collines et mers, les balades en Albanie sont toutes plus agréables les unes que les autres et on en prend souvent plein les yeux.

par Mégane Coulon-Lombard, volontaire 2019 au Comité national olympique d’Albanie

Un an au service du développement du sport au Togo

Adorant le sport, c’est donc avec une grande joie que je suisarrivé au Comité National Olympique du Togo (CNOT) pour effectuer une missiond’une année. Les projets sont nombreux, tant sur le plan organisationnel,structurel qu’événementiel et les potentialités de développer le sport nemanquent pas. Réfléchir aux évolutions possibles de la structure du CNOT,soutenir ses salariés dans leur action quotidienne en les dotant des logicielsadéquats, ou encore proposer un programme de formation en marketing sontquelques-unes des missions qui m’ont été confiées.

De plus, je suis en charge de projets sportifs comme l’organisation du premier marathon international de Lomé qui aura lieu au mois de janvier 2020, et de l’organisation du Musée Olympique qui ouvrira ses portes dans les mois prochains. A côté de ces projets novateurs, je suis également responsable de l’édition 2019 de la Journée Olympique, événement majeur de promotion de la pratique sportive et des valeurs Olympiques, et qui aura lieu cette année dans une localité du nom d’Agbadrafo.



Façade de la Maison des Esclaves, ©GELIN Basile

S’ouvrant avec une course populaire, suivie d’un défilé, la Journée Olympique est idéalement située sur le plan géographique entre le lac Togo et l’océan Atlantique, nous permettant ainsi de mettre en valeur les sports nautiques comme l’aviron et la natation, qui n’étaient pas présents lors des éditions précédentes, à travers une initiation à ces disciplines. Toutes ces activités sont au service de la thématique de cette année, le Respect, mise en avant à travers une activité de salubrité publique en nettoyant un site. La Journée se terminera avec la visite de la Maison des Esclaves, un site historique majeur au Togo, dans lequel le trafic de 35 000 esclaves continuait malgré l’abolition de l’esclavage. 

Je prends aussi part à des projets sur lesquels les Fédérations Nationales Sportives m’invitent. Ainsi, nous avons monté un dossier pour fonder un Centre National  d’Escrime qui verra le jour début septembre. Je participe également aux différents événements sportifs nationaux comme le Tour Cycliste International du Togo, une compétition m’ayant permis de visiter le pays, ou la Journée Internationale des Femmes.


Marche des femmes pour la Journée Internationale de la Femme / ©GELIN Basile

Je suis très heureux de ma mission qui est rendue plus facilegrâce à l’accueil chaleureux de mes collègues, avec lesquels je m’entends trèsbien et qui n’hésitent pas à m’épauler en cas de besoin ou à répondre à mesquestions. C’est grâce à ce travail en équipe que j’ai, par exemple, pu réaliserle dossier de candidature de la République togolaise pour l’accueil de laprochaine Assemblée Générale de l’Association des Comités Nationaux Olympiquesd’Afrique en 2021, dossier soumis le 12 juin 2019 au Cap-Vert.


par Basile GELIN, volontaire 2019 au Comité National Olympique du Togo

Mon volontariat au sein du comité olympique Vanuatais

Le Vanuatu, entre paysages idylliqueset forte identité culturelle

« Lundi 15 janvier 2018, milieu d’après-midi, après avoir quitté Paris sous 5 degrés et un vent plutôt glacial, j’arrive à Port Vila accueilli par le chaud et très humide été vanuatais. Par chance, l’ancien volontaire francophone, Sacha, était lui aussi là pour m’accueillir avec le Trésorier et le chargé de communication du comité olympique du Vanuatu (Vasanoc). Naturellement, j’ai été tout de suite stupéfait par la beauté de l’endroit, à commencer par les eaux turquoise et les plantations de cocotier que l’on peut apercevoir de l’avion. Comme une impression d’être arrivé dans un tout autre monde aux paysages de carte postale. Mais le principal bouleversement ne se situe pas, pour ma part, au niveau du climat ou du paysage, mais provient de la culture locale.

En effet, le Vanuatu étant considéré comme pays pauvre (130e PIB/hab selon le FMI) a été élu 4e pays le plus heureux du monde en 2016 (1er en 2006) selon Happy Planet Index. Ce qui peut nous apparaître comme un paradoxe, peut s’expliquer, je pense, par une culture qui implique une vie simple et qui libère de soucis quotidiens souvent superflus. Les valeurs prédominantes dans la société vanuataise sont celles du commun, de l’entraide et de la solidarité, notamment au sein du cercle familial.

Enfin, même si la ville de Port-Vila est imprégnée du mode de vieoccidentale, les Vanuatais font vivre et partagent leur culture à travers leurcuisine, leurs vêtements et leur langue. La culture locale est donc constammentprésente et très accessible malgré les bouleversements entraînés par ledéveloppement économique.

Un éventail de tâches pour une missionenrichissante professionnellement

Comme je m’y attendais un peu, j’ai dû faire preuve d’autonomie dans mon travail.Par chance, j’ai pu avoir un aperçu du travail réalisé par Sacha l’annéedernière et comme il a prolongé son aventure ici, il a aussi pu répondre àquelques-unes de mes interrogations.

C’est ainsi que je me suis retrouvé, tout au long de ma mission, à travailler sur différents projets et effectuer une grande variété de tâches. Je considère cela comme une opportunité et quelque chose de très positif car j’acquiers des connaissances et des compétences dans des domaines dans lesquels je n’avais pas/peu étudié ou travaillé. L’un des premiers projets sur lequel j’ai collaboré est un cahier des charges pour les fédérations nationales afin d’évaluer leurs besoins et de définir des pistes d’amélioration.

L’un des projets majeurs a été bien entendu l’organisation de la JournéeOlympique. Nous avons repris le même programme que l’année dernière avec desvisites d’écoles durant le mois précédent l’événement. Pendant ces visites,nous commencions par une présentation du rôle du comité olympique du mouvementolympique et de ses trois valeurs, le respect, l’amitié et l’excellence.Ensuite, le reste de la visite était consacré à des activités sportives animéespar les fédérations. Ceci était une nouvelle expérience pour moi et ce fut unplaisir de sortir du bureau et d’aller à la rencontre des futurs jeunesathlètes du Vanuatu !

Visite d’une école pendant la Journée Olympique

Autre exemple de la pluralité des missions, j’ai participé pendant un moisà l’entrainement de personnes en situation de handicap mental et/ou physique. J’aiainsi aidé l’entraîneur à mettre en place quelques séances de football. Unenouvelle fois, quelque chose d’inédit pour moi et de très bons moments departage avec des personnes handicapées qui n’ont pas facilement accès au sportdans l’archipel.

Mes missions comprennent également l’organisation et l’animation d’unséminaire d’une journée sur la communication à destination des fédérationsnationales, une présentation numérique simplifiée des programmes de laSolidarité Olympique ou encore la préparation des premiers césars du sportVanuatais qui devraient avoir lieu l’année prochaine. Pour une personne commemoi qui est encore incertaine quant à son avenir professionnel, effectuer unepluralité de tâches comme celles-ci est une aubaine pour se découvrir, serendre compte de ce qu’on aime faire et ce que l’on n’aime pas faire et ainsise faire une meilleure idée de l’activité que l’on veut effectuer par la suite.

Le moment fort : les 2 premièresmédailles de l’histoire aux Jeux du Commonwealth pour le Vanuatu

Du 6 au 15 Avril 2018 se sont déroulés les 21e Jeux duCommonwealth à Gold Coast en Australie. Cette édition fut historique pour leVanuatu qui a remporté deux médailles de bronze, les premières que le pays aitjamais gagnées dans cette compétition. Ce fut un grand moment pour le sport vanuataiset pour le pays lui-même qui a été sur le devant de la scène internationalegrâce à ces résultats exceptionnels. La première médaille est venue d’uneathlète paralympique, Friana Kwevira, qui a décroché la 3e place en JavelotF46. Une performance exceptionnelle étant donné son jeune âge, 19 ans, maissurtout quand on sait qu’elle a lancé son tout premier javelot seulement 6 moisavant les Jeux ! La seconde médaille était plus attendue mais laperformance fut tout aussi grande de la part du beachvolleyball féminin. Après avoiréchoué de peu en demi-finale contre l’Australie, l’équipe a  ensuite brillamment battu Chypre pourdécrocher cette médaille historique.

L’équipe du Vanuatu aux Jeux du Commonwealth

Suivre ces Jeux du Commonwealth et vibrer avec le staff reste un très bon souvenir pour moi. Ce qui l’a été encore plus, fut la soirée de présentation publique des médaillés que nous avons organisée pour le retour des athlètes. Cette soirée, réunissant les athlètes, leurs familles et le staff du VASANOC a été une grande réussite et un beau moment de partage pendant laquelle nous avons mesuré le chemin parcouru jusqu’à ces deux premières médailles. »

Valentin Gabard, Volontaire sportif francophone 2018

Maud, un an au service du développement du sport en Côte d’Ivoire

Election au Comité Olympique de Côte d’Ivoire

« Je suis arrivée au Comité national Olympique de Côte d’Ivoire dans un moment d’effervescence puisque l’élection du président du Comité devait avoir lieu prochainement. J’ai eu la chance de voir à quoi pouvait ressembler une période de campagne dans une telle organisation, cela a été aussi l’occasion de prendre connaissance du programme du président et ainsi de savoir quels sont les objectifs et les aspirations de l’équipe dirigeante. Il faut noter qu’en Côte d’Ivoire, le rôle du président est particulièrement important pour donner la direction des actions du CNO car il coopte ensuite les autres membres du bureau et du Comité Exécutif, il est donc véritablement celui qui donne le ton de la politique de l’organisation. Le président en place, Lassana Palenfo, a finalement été reconduit dans ses fonctions.

Cette élection, aussi intéressante soit-elle à observer, a cependant un peu modifié le début de ma mission. De manière générale, arriver à Abidjan c’est commencer par apprendre la patience. Les choses finissent par se faire mais jamais exactement au moment où elles étaient prévues et rarement comme on les avait imaginées. Au Comité National Olympique, ce même principe s’applique et il faut parfois s’accommoder de réponses à la dernière minute.

Nouvelle Equipe, Nouveaux Projets

Le renouvellement de l’équipe va de pair avec le désir de faire ses preuves et ainsi de mettre en place de nouveaux projets. Ainsi depuis mon arrivée, j’ai pu contribuer à  la réflexion sur plusieurs projets en faveur du sport dans le pays, certains sont en cours de réalisation comme l’évaluation des fédérations nationales pour mieux suivre et conseiller leur développement,d’autres sont en train d’être montés. Je suis maintenant un peu au-delà de la moitié de mon séjour à Abidjan et j’espère ainsi pouvoir constater les premières réalisations de plusieurs projets.

Avec la Commission « Sport pour tous » du CNO de Côte d’Ivoire, nous essayons en particulier de mettre en place un projet autour de la boxe dans un quartier difficile d’Abidjan, où ce sport pourrait représenter un moyen pour les jeunes des’intégrer à la société et de gérer la violence à laquelle ils peuvent être régulièrement confrontés. Nous avons déjà pu rencontrer des partenaires sur place et discuter avec des représentants du quartier, en particulier des entraîneurs de club de boxe déjà existants. D’autres activités autour de la promotion de l’Olympisme à l’école et d’événements pour les seniors sont également envisagées.

Avec mon tuteur, Vincent AKA, responsable des formations et du développement au sein du Comité, nous essayons également de proposer des projets auprès des autres commissions pour promouvoir les effets positifs du sport dans de multiples aspects. J’espère ainsi que des projets autour des femmes dans le sport ou de l’environnement seront bientôt proposés au sein de l’organisation.

L’organisation d’une formation pour les acteurs du sport

Mon tuteur étant responsable des formations, c’est principalement dans ces projets que j’ai été impliquée. Des formations pour les agents de développement des fédérations nationales sont prévues ainsi que des formations spécifiques pour des présidents de clubs, pour leur apprendre à gérer un club et à mettre en place un projet de club. En Côte d’Ivoire, les habitants ne sont pas habitués à payer pour pratiquer un sport et ce sont souvent des mécènes, qui peuvent être président d’un club, qui financent de fait la pratique du sport. Participer à la transformation de ce modèle économique instable est l’un des axes de développement du sport dans le pays. Une semaine de formation en management du sport a déjà été organisée fin mai pour les représentants des fédérations, qui sont très demandeurs de ce genre d’activités. J’ai participé à la mise en œuvre de cette session et il était très satisfaisant de constater l’intérêt et la curiosité des participants dont les retours ont été très largement positifs. J’ai été particulièrement touchée par l’accueil qu’ils m’ont réservé. Ils ont à nouveau prouvé que les Ivoiriens sont particulièrement accueillants et sont en général heureux de voir qu’une jeune européenne s’intéresse au sport dans leur pays.Pour preuve de cette attention particulière ils m’ont offert un morceau de tissu typiquement ivoirien à la fin de la formation, sans conteste le moment le plus fort de mon expérience jusqu’ici. »

Maud Hersemeule, volontaire 2018 au CNO de Côte d’Ivoire

AG 2018 : l’AFCNO déjà tournée vers les JOJ 2022

La 9e Assemblée Générale de l’Association Francophone de Comités Nationaux Olympiques (AFCNO) s’est tenue le 30 novembre à Tokyo, en marge de l’Assemblée générale de l’Association des comités nationaux olympiques (ACNO).

Un an après l’élection d’un nouveau comité directeur lors de l’AG de 2017 à Abidjan, ce nouveau rendez-vous était l’occasion de faire le point sur les projets de l’association et de poser les jalons de son développement futur.

Cette AG a notamment été l’occasion d’agrandir un peu plus la famille du sport francophone avec l’adhésion en tant que membre associé de trois nouvelles unions francophone : l’Association des Fédérations Francophones d’Athlétisme, la Francophonie Pongiste Internationale et l’Association des Pays Francophones de Triathlon (FRATRI). L’AFCNO compte désormais 47 CNO membres et 9 organisations associées.

Dans leur rapport moral et d’activités, le Président Alain Ekra et le Secrétaire général, Denis Masseglia,sont revenus sur les projets menés en 2018 par l’AFCNO en faveur du développement du mouvement sportif francophones :

  • la 3e édition de la Formation des Entraîneurs Francophones,
  • le programme de Volontariat Sportif Francophone et
  • les actions menées en faveur des athlètes par Balla Dieye, représentant des athlètes au sein du Comité exécutif de l’AFCNO.

A peine un mois et demi après la désignation officielle du Sénégal, M. Babacar Wade, directeur du Comité de candidature des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2022 a présenté cet événement, qui se tiendra pour la première en Afrique. Il a souligné que ces JOJ seraient organisés pour et par les jeunes et a appelé la famille du sport francophone à se joindre au Sénégal pour faire de ces Jeux un événement particulièrement réussi.

Les membres de l’AFCNO ont ensuite adopté à l’unanimité une résolution apportant leur soutien enthousiaste à l’égard de ce projet. Ils ont également exprimé leur souhait d’organiser à Dakar, en 2020, la formation des entraîneurs francophones et en 2021 le 1erforum des athlètes francophones.

Les JOJ de Dakar 2022 s’inscrivent dans une trilogie exceptionnelle pour la francophonie de grands événements sportifs internationaux entre les JOJ d’hiver de Lausanne en 2020 et les JO de Paris en 2024.

Conformément à la tradition, les délégués de l’AFCNO ont ensuite terminé cette journée riche en discussions par un dîner convivial à l’ambassade de France au Japon, en présence du représentant de l’ambassadeur, M. le Ministre Conseiller, Jean-Baptiste Lesecq.

Les membres de l’AFCNO se retrouveront pour leur prochaine AG en octobre 2019 à San Diego en marge des Jeux Mondiaux de plage organisés par l’ACNO.

Au Togo, le sport au service du leadership féminin

« Avoir l’opportunité de partir à l’étranger, de découvrir une nouvelle culture et des nouvelles méthodes de travail est une très belle aventure ! Cela fait maintenant 8 mois que je me suis envolée vers le Togo pour une mission de volontariat sportif auprès du Comité National Olympique. Les Togolais sont reconnus pour leur accueil chaleureux et c’est ainsi que mes nouveaux collègues m’ont vite accueillie comme la « Dadavi », la petite soeur, de l’équipe. Mon apprentissage de la langue locale tout au long de mon séjour n’a fait que renforcer cette intégration.

 

Mon rôle au sein du Comité National Olympique du Togo :

Ma mission, pendant cette année de volontariat, est d’assister et d’accompagner au mieux mes collègues dans l’élaboration de projets de promotion des valeurs et du olympique et de démocratisation de la pratique sportive afin de la rendre accessible à tous. J’ai ainsi dû m’imprégner de toutes les actions proposées par la Solidarité Olympique (structure du CIO soutenant le développement du mouvement olympique). De petits projets ont vu le jour comme un séminaire sur la préparation physique et mentale à destination des directeurs techniques nationaux et des entraîneurs ou encore l’évènement classique qu’est la Journée Olympique. Les responsables m’ont donné leur confiance pour l’organisation de cet évènement. Ce fut une belle mission riche en rebondissements qui m’ont forgée pour la suite.

 

Togo 1

Le Chanteur King Mensah durant la cérémonie d’ouverture de la Journée Olympique

Après des temps d’observation et à travers mes missions, je constate que le CNO-Togo pourrait être au mieux de ses capacités si les différentes commissions étaient fonctionnelles. Le CNO du Togo a aujourd’hui pour objectif de développer ses commissions[1] afin de proposer plus de programmes pour le sport togolais. Je travaille donc sur l’élaboration d’un cahier des charges pour chacune des commissions. Le but est de réunir différentes compétences et de mieux s’outiller pour l’exécution de certaines tâches.

 

La démocratisation du sport féminin :

La commission femmes et sport est assez active. A mon arrivée, c’était en tant que simple observatrice que j’assistais aux réunions et très vite j’ai été intégrée aux différents travaux. J’ai été impressionnée par la confiance que ces femmes m’accordaient, ce sont un peu les grandes sœurs. Certaines ont une place dans le bureau exécutif de leur fédération ou encore sont coach de l’équipe de football féminine nationale, ce n’est pas rien !

Nos missions sont régies selon un plan d’action allant jusqu’à 2020. Notre première volonté est de pouvoir démocratiser la pratique sportive féminine au Togo et d’accorder plus d’importance aux femmes dans les instances dirigeantes du sport. Ceci permettra d’être davantage en accord avec les directives du CIO (Comité International Olympique). Dans ce cadre, nous avons organisé un évènement pour la Journée internationale pour la lutte des droits des femmes. J’ai pu également intervenir lors d’un séminaire « La place des femmes dans le sport et l’olympisme au Togo » pour exposer mon expérience et l’image de la femme dans le sport en France.

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Annélie et des jeunes filles après leur match de football dans le cadre de la Journée International des droits des femmes.

Dorénavant, il y a une réelle prise de conscience sur l’importance de ce sujet. Dès lors, il y a le désir pour la commission femme et sport d’aller plus loin. Actuellement, nous travaillons sur deux projets. Le premier : sensibiliser les bureaux exécutifs des fédérations nationales sportives sur l’importance des commissions femmes dans leur fédération. Le second : faire un séminaire suivi d’activités sportives pour interagir sur le leadership féminin dans le domaine sportif.

L’accès au sport et plus généralement aux structures n’est pas toujours aisé pour les jeunes filles et femmes au Togo. Le Comité National Olympique du Togo et plus précisément la commission femme et sport souhaite démocratiser le sport féminin et faire émerger des athlètes togolaises sur la scène internationale et ce de manière durable. »

 

[1] (Il existe 9 commissions (femmes et sport ; éducation olympique et sport pour tous ; culture et patrimoine olympique : communication ; juridique et des lois ; sport et environnement ; sponsoring et recherche de financement ; jeunes et athlètes ; médicale)

 

Image en une : Journée dédiée aux filles lors du grand tournoi de rubgy – organisé par Go Togo en collaboration avec Terres en mêlées

 

Annélie, Volontaire sportive francophone au CNO du Togo

La troisième formation des entraîneurs francophones, une semaine entre rire et sérieux

Joyeuse et enthousiaste ! Ce sont les termes qui ressortent pour évoquer la troisième promotion de la Formation des entraîneurs francophones organisée par l’AFCNO.

22 entraîneurs, venant de 20 pays différents et représentant 13 sports, ont passé une semaine ensemble dans le cadre de cette troisième édition.

Cette formation, inédite et innovante, a pris place à l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP) et au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) du 24 au 28 septembre 2018. Soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et la Solidarité Olympique (SO), elle a ainsi permis aux entraîneurs d’enrichir leurs connaissances en matière d’entraînement et d’échanger leurs expériences.

C’est donc une promotion unie qui a abordé les thématiques suivantes grâce aux experts de l’INSEP : planification de l’entraînement, nutrition, sommeil ou encore émotions et prévention de la blessure. De quoi revenir auprès de leurs athlètes avec de nombreuses idées en tête !

Promotion CNOSF

Durant la demi-journée organisée dans les locaux du CNOSF, les entraîneurs ont pu échanger avec Jean-Michel Brun, secrétaire général du CNOSF, qui a partagé avec eux ses convictions sur l’importance de l’éthique et de la fraternité. L’association « Colosse aux pieds d’argile » a ensuite sensibilisé les participants de la formation aux risques de harcèlements sexuels dans le sport et à la nécessité de faire de la prévention. Enfin, la Solidarité Olympique a partagé avec eux ses projets pour le développement du mouvement Olympique.

Ce sont donc de longues journées de travail qui ont été proposées aux entraîneurs ! Mais comme rien de tel que quelques moments de convivialité pour favoriser les échanges, ils ont aussi pu partager hors de la salle de la formation.

Grâce à une initiation à la boxe, une soirée avec les fédérations françaises et un dîner-croisière sur la Seine, ces entraîneurs qui ne se connaissaient pas une semaine auparavant ont tissé des liens forts et durables.

Boxe

L’AFCNO adresse tous ses remerciements à ses partenaires, le CNOSF, l’INSEP, l’OIF et la SO pour leur soutien sans faille qui a permis de reconduire cette formation. Un grand merci surtout aux entraîneurs dont la bonne humeur incessante et l’engagement ont fait de cette semaine un succès ! Nous leur souhaitons beaucoup de réussite pour leurs projets  et nous réjouissons d’ores et déjà de les retrouver à l’occasion de futures rencontres de la famille sportive francophone.

L’Albanie aux Jeux Méditerranéens 2018 – Tarragone

Les Jeux Méditerranéens 2018

 

Les Jeux Méditerranéens  sont des jeux internationaux multisports régionaux, reconnus par le Comité International Olympique, et encadrés par le Comité International des Jeux Méditerranéens  (CIJM). Ce dernier est composé de 26 Comités Nationaux Olympiques membres, représentant des pays des trois continents bordant la Méditerranée.

La ville de Tarragone, appuyée par le Comité National Olympique Espagnol, par le gouvernement de la Catalogne et le gouvernement fédéral espagnol, a soumis sa candidature en 2010 et a été élue ville hôte en 2011.

Les Jeux Méditerranéens  se sont déroulés du 22 juin au 1er juillet à Tarragone  ainsi que dans 15 autres communes alentour.

Quelques chiffres :

  • 33 sports
  • 26 pays
  • 4 000 sportifs
  • 1 000 juges et représentants des Fédérations Internationales et du CIJM
  • 3 500 volontaires
  • Plus de 150 000 spectateurs

 

Mon rôle au long du projet

 

L’organisation de la participation de l’Albanie aux Jeux Méditerranéens  peut être divisée en trois temps : en amont, la préparation de la délégation par la sélection des athlètes et l’organisation du voyage ; pendant les Jeux, la présence de l’équipe du Comité Olympique sur place et la communication sur les résultats ; en aval, le travail de rapport et d’analyse des résultats. Bien que n’étant pas présente à Tarragone, j’ai accompagné le CNO albanais à tous les niveaux du projet, selon trois axes : préparation, communication et analyse.

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Luiza Gega, médaillée d’or en athlétisme

 

1.      La préparation avant les Jeux

 

L’inscription aux Jeux Méditerranéens ne repose pas sur un système de quotas, comme les Jeux Olympiques par exemple. Tous peuvent participer, à condition d’avoir les moyens suffisants. Le premier travail de préparation était donc d’informer les fédérations nationales concernées par les Jeux et recueillir les candidatures pour réaliser une « long list » à communiquer aux organisateurs. Les fédérations et le Comité Olympique ont ensuite travaillé ensemble pour réaliser une « short list » correspondant aux moyens réels. Mon travail dans cette phase de préparation a été de compiler les données des formulaires pour les envoyer au Comité Organisateur. Une fois la liste définitive établie, le Comité Olympique a dû assurer la logistique des transports de tous les participants, dont les arrivées et départs ont été échelonnés en raison de contraintes du calendrier sportif.

 

2.      Pendant les Jeux : gestion et communication

 

La plus grosse partie du travail pendant les Jeux est réalisée par l’équipe du Comité Olympique présente sur place. L’Albanie avait envoyé le chef de Mission, la responsable Marketing et la Secrétaire pendant la durée des Jeux pour gérer la délégation. Le Président et le Secrétaire Général du Comité Olympique étaient également présents pour des durées plus courtes. Le CNO a assuré un travail de relai entre les athlètes et les organisateurs et de communication en suivant chacune des épreuves auxquelles participaient les athlètes albanais puis en en faisant la promotion sur Facebook. Ma mission, depuis l’Albanie, a alors été de relayer ces informations sur les autres réseaux sociaux, Instagram et Twitter.

3.      Retour des Jeux : rapports et analyse

 

Après la fin des Jeux Méditerranéens et le retour de tous les athlètes et des membres du Comité Olympique, vient le temps des rapports et de l’analyse des résultats. Pour cela, chaque membre présent à Tarragone a rédigé un rapport sur l’organisation de l’événement. Ces rapports, ainsi que le rapport financier retraçant les dépenses engagées, serviront à la rédaction d’un rapport général pour le Comité Exécutif du Comité Olympique. Une réunion a également été organisée avec les fédérations nationales ayant participé aux Jeux afin de revenir sur les résultats des athlètes albanais et de tirer des leçons de l’expérience vécue. Mon travail ici consiste à évaluer l’impact des Jeux Méditerranéens  sur l’activité du Comité Olympique sur les réseaux sociaux et donc sur sa communication.

 

Résultats sportifs

 

L’Albanie était représentée dans 14 disciplines, par 58 sportifs (dont les équipes féminine et masculine de volleyball). Deux médailles ont été remportées, une médaille d’or en athlétisme avec Luiza Gega (3000m steeple) et une médaille d’argent en boxe (moins de 56kg) avec Krenar Zeneli.  Une bonne communication a été faite autour de ces succès (interviews, relai dans les médias albanais et sur les réseaux sociaux), mais le petit nombre de médailles a toutefois été une déception par rapport aux résultats espérés. L’attention se concentre maintenant sur la préparation des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse qui auront lieu en octobre à Buenos Aires.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                             Marianne Jan, volontaire francophone 2018 au CNO d’Albanie

 

Photos © Comité National Olympique d’Albanie

Organisation d’une semaine Olympique au Rwanda !

Volontaire au sein du CNO du Rwanda, Amaury a participé récemment à l’organisation de la Journée olympique. Il nous raconte aujourd’hui son expérience et la construction de ce projet.

 

« Alors que j’arrive bientôt à mi-parcours de cette expérience en tant que Volontaire au Comité Olympique du Rwanda,  j’ai eu l’occasion d’y réaliser de nombreuses tâches très différentes les unes des autres et d’y vivre plusieurs temps forts. A commencer par l’organisation d’une semaine Olympique dont je vais pouvoir vous faire le récit.

Construction du projet au sein du CNO Rwandais

 

Dès mon arrivée, il m’a été très facile de m’adapter à ma nouvelle vie. Tout d’abord parce que le Rwanda est un beau pays très agréable à vivre et que j’y ai été très bien accueilli. On m’a tout de suite dit que j’avais la possibilité de monter le projet dans lequel je me sentirais le plus à l’aise, ce qui est un avantage non négligeable. C’est ainsi, qu’avec les conseils de mon collègue Tharcisse, je choisis de monter un projet « sports pour tous » dans lequel de nombreuses personnes pourraient découvrir l’Olympisme et ses valeurs, ou bien même être sensibilisées à d’autres sujets (drogue, environnement…).

Thibault, volontaire AFCNO au comité du Rwanda en 2015, réside toujours ici, puisqu’il est directeur d’une école primaire à Butare dans le sud du pays. Dès le début de mon expérience ici, il avait formulé une demande pour organiser une Journée Olympique dans son école. C’est alors que nous avons entrepris d’organiser une journée là-bas, non seulement pour l’école de Thibault mais également dans de nombreuses autres écoles de la ville. Avec comme objectif, de mobiliser beaucoup d’enfants pour leur permettre de vivre de bons moments, de découvrir l’Olympisme et ses valeurs et de créer un vrai temps fort pour le CNO. Ce ne sont pas moins de 19 écoles ainsi qu’une association d’accueil des enfants des rues qui adhérèrent au projet. C’est grâce à Thibault, qui m’a aidé et accueilli à plusieurs reprises, que j’ai pu mener ce projet à bien.

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Une semaine Olympique remplie d’activités sportives et éducatives

 

Finalement c’est même dans le cadre d’une  « Semaine Olympique » précédant le samedi 23 juin que s’inscrira cet événement. Au cours de la semaine auront lieu des tournois de football, de volleyball, de basketball féminin et masculin inter-écoles ainsi que des activités d’éducation aux valeurs Olympiques à travers des débats ou des créations de dessins et de poèmes… Enfin le samedi aura été le point d’orgue de cette semaine avec une course Olympique dans la ville puis un défilé des écoles dans le grand stade, la mise en place des anneaux olympiques par les enfants, des démonstrations de différents sports (athlétisme, rugby, volleyball assis…) des relais mixtes d’athlétisme inter-école, des danses culturelles, les remises des trophées des tournois et des activités artistiques…  Des milliers d’enfants, ravis, ont participé à cette belle journée et assisté à de nombreuses activités.

Une expérience exceptionnelle

 

Si dans ce projet j’ai dû faire face à beaucoup de difficultés : de l’extrême patience pendant des semaines, aux multiples changements et une bonne gestion des nerfs dans les derniers jours, c’est avant tout une opportunité incroyable. De la recherche de partenariats pour obtenir de l’eau ou du matériel sportif pour les tournois et la course Olympique, à la création d’un dossier pédagogique sur les valeurs Olympiques pour les écoles et d’une formation sur les valeurs Olympiques mais aussi de la communication et la mobilisation médiatique à la mise en place de plusieurs tournois de sports et la logistique d’une course Olympique dans les rues de la ville et d’un évènement au stade, nous avons tout créé.

Tout ne s’est évidemment pas passé comme prévu, mais le résultat est là. Je suis aujourd’hui très fier d’avoir pu réaliser ce travail et je sais à quel point toute cette organisation, ses points forts, ses difficultés mais surtout ses différences avec ce que je connaissais auparavant, aura été formatrice pour moi. Je n’aurais pu vivre telle expérience sans ce volontariat.

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Une suite tout aussi prometteuse

 

Cette journée demeure pour moi la première d’une longue série car au Rwanda, 1 à 2 dimanches par mois sont déclarés journées sans voitures et, en lieu et place de la circulation, les Rwandais se réunissent pour marcher, courir ou faire des exercices sportifs. La poursuite du projet consiste à profiter de cette mobilisation déjà existante pour travailler avec le Ministère des sports, les mairies, et y ajouter de la sensibilisation aux valeurs Olympiques, mettre en lumière de nouveaux sports, faire participer les écoles…

Enfin, j’ai également eu la chance pendant ces premiers mois de travailler avec Jonathan Chan, volontaire à l’Union francophone de cyclisme à l’organisation d’une formation d’entraîneurs dans le cadre des championnats d’Afrique avec notamment la venue de notre ministre des sports Laura Flessel ainsi qu’avec Louis-Arthur Beljean, volontaire à l’Union francophone de badminton d’aider à la création d’une fédération au Rwanda. J’espère pouvoir poursuivre en parallèle d’autres projets de développement du sport rwandais. »

 

Amaury de Lisle, volontaire francophone 2018 au CNO du Rwanda.

Souvenirs de PyeongChang 2018 : les succès francophones

21 médailles d’or, 19 médailles d’argent, 20 médailles de bronze. 60 médailles au total. Nous pouvons être fiers de ce que les athlètes francophones ont accompli à l’occasion de ces Jeux d’Hiver 2018, à PyeongChang !

Le froid glacial de Corée du Sud a accueilli nos 15 délégations francophones le 9 février 2018 à la cérémonie d’ouverture au sein du stade olympique. 572 athlètes issus des Comités membres de l’AFCNO se sont retrouvés pour participer à cet événement exceptionnel. Certaines délégations sont venues en nombre – 226 Canadiens, 167 Suisses – tandis que d’autres sont venues représenter leur pays en équipe réduite – 2 athlètes pour l’Albanie et pour le Maroc, 1 athlète pour le Luxembourg, le Togo ou encore Madagascar. Au-delà des chiffres, tous se sont également surpassés dans toutes les épreuves. Voici quelques souvenirs que nous retiendrons de ces Jeux.

Les performances exceptionnelles du Canada

L’équipe canadienne a été incroyable à PyeongChang, et a su, encore une fois, montrer son talent pour les sports d’hiver. 11 médailles d’or, 29 au total : c’est 4 de plus qu’à Sotchi en 2014.
Bobsleigh, curling, patinage de vitesse avec Ted-Jan Bloemen et Samuel Girard, ski acrobatique avec Mikael Kingsbury, Brady Leman, Cassie Sharpe ou encore snowboard avec Sébastien Toutant – les Canadiens se sont imposés à la première place dans de nombreuses disciplines.

La prestation de danse sur glace des patineurs Tessa Virtue et Scott Moir a été particulièrement remarquée et leur a permis, en plus de remporter l’or, de battre leur propre record du monde lors du programme court (83.67 points). Ils ont été suivis de près par un autre duo francophone, formé par les Français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron,  qui remporte la médaille d’argent. A l’issue de la compétition, les Canadiens, triples champions du monde, peuvent désormais prendre leur retraite avec le titre  de patineurs artistiques ayant connu le plus de succès dans l’histoire olympique avec cinq médailles.

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T.Virtue et S. Moir en danse sur glace © Getty                               Les patineurs sur le podium © AFP

La jeunesse francophone à l’honneur

La jeunesse a brillé sur les pistes enneigées de PyeongChang. Les talents sont en effet précoces, et plusieurs athlètes francophones nous ont impressionnés lors de ces Jeux.
Nous nous souviendrons en particulier de Perrine Laffont qui du haut de ses 19 ans a décroché la première médaille d’or du clan français, en ski de bosse. A Sotchi, elle était la plus jeune de la délégation française, mais il a fallu quatre ans de plus pour pouvoir prétendre à la plus haute marche du podium.
Quelques jours plus tard, et pour la France toujours, c’est au tour de Julia Pereira, snowboardeuse de 16 ans, de créer la sensation, en remportant l’argent en snowboard cross et en devenant ainsi la plus jeune médaillée française de l’histoire des JO d’hiver.

Du côté de la Suisse, qui a été particulièrement performante lors de ces Jeux (15 médailles), la jeune Mathilde Gremaud a su montrer son talent grâce à sa médaille d’argent en ski slopestyle. La skieuse acrobatique de 18 ans, blessée l’an dernier au genou, nous a d’autant plus impressionnés qu’elle a subi une importante chute la veille de sa finale à PyeongChang !

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Les petites délégations bien présentes

Certaines délégations étaient moins fournies que d’autres, mais n’ont pas démérité ! La participation de certains athlètes est parfois déjà une victoire en soi et permet de faire la preuve des potentialités et des talents de nations habituellement peu représentées aux Jeux d’Hiver… c’est aussi ça l’esprit olympique !

Ainsi, Madagascar, qui n’avait plus participé depuis 2006, a fait son retour en présentant Mialitiana Clerc. Née à Antananarivo et adoptée par une famille française, la jeune skieuse a été la première femme à représenter le pays aux Jeux Olympiques d’Hiver.

Mathilde Amivi-PetitJean était elle aussi seule pour représenter le Togo. La fondeuse de 24 ans est une véritable enfant de la francophonie : née au Togo, elle a grandi en France et s’entraîne au Canada.

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Mathilde Amivi PetitJean défile pour le Togo © Getty Images           Mialitiana Clerc pour Madagascar © Yonhap

La réussite aux épreuves mixtes

Nouvelle épreuve au programme des Jeux Olympiques, le team event consiste en un slalom parallèle par équipes parfaitement mixtes. Cette nouveauté correspond à une volonté du CIO de proposer plus de mixité et plus de disciplines collectives. L’épreuve a été remportée par l’équipe suisse, devenant ainsi les premiers champions olympiques de team event.
Le relai en biathlon a également été l’occasion de permettre aux athlètes francophones de s’imposer dans une épreuve mixte puisque les Français sont arrivés à la première place après une course exceptionnelle.

frss Les Suisses, vainqueurs du team event © Keystone           Les Français gagnants au relais mixte biathlon © AFP 

Résultats plus que satisfaisants donc pour nos athlètes francophones qui ont brillé lors de ces Jeux d’hiver. L’AFCNO est fière d’avoir soutenu toutes les délégations présentes, et heureuse d’avoir pu célébrer ces moments d’émotion tous ensemble. Nous repartons des souvenirs pleins la tête, fin prêts à affronter les prochains défis !
Les sportifs hivernaux ont désormais rendez-vous à Lausanne 2020 : événement véritablement unique puisque cette troisième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver se déroulera en Suisse, mais également en France, dans le jura frontalier.

La Francophonie sportive se retrouve aux Jeux Olympiques de PyeongChang 2018

Dès le lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver 2018, à PyeongChang en Corée du Sud, la journée du samedi 10 février a été placée sous le signe de la Francophonie. La présence  aux Jeux de la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, ainsi que du Grand Témoin de la Francophonie, Fleur Pellerin, a été l’occasion de se réunir  pour aborder les sujets qui nous rassemblent : la promotion de la langue française en premier lieu, mais également celle de nos valeurs communes…

Visite du village olympique avec l’OIF : assurer l’accessibilité des services linguistiques en français

La journée a d’abord commencé par une visite du village olympique afin de constater, entre autres, que les services linguistiques en français sont disponibles et accessibles à tous. En effet, la venue  de la Secrétaire Générale et du Grand Témoin a pour principal objectif de s’assurer  que l’article 23 de la Charte olympique, en vertu duquel le français est une langue officielle du CIO, est bien respecté. De nombreux interprètes et traducteurs professionnels, mais également des volontaires coréens francophones assurent donc l’interprétation pour les athlètes, la presse, et le public. Cette année, de jeunes reporters francophones venus du Sénégal, du Vietnam, du Cambodge et de la Nouvelle-Calédonie couvrent pour la première fois l’événement.

CaptureFleur Pellerin et Michaëlle Jean devant le « mur de la trêve olympique » au village olympique de PyeongChang

Déjeuner des amis de la Francophonie au Club France : renforcer la coopération francophone

La journée s’est poursuivie au Club France, autour d’un déjeuner organisé par l’AFCNO, représentée par l’hôte de ce rendez-vous, M. Denis Masseglia, Président du CNOSF et Secrétaire Général de l’association. Présidents et secrétaires généraux de CNO francophones, OIF… les amis de la Francophonie étaient nombreux autour de la table, et c’est avec plaisir que nous avons eu l’honneur de compter parmi nous des membres francophones du CIO : S.A.S. le Prince Souverain Albert II , également président du CNO de Monaco, ou encore Jean-Christophe Rolland, président de la Fédération Internationale des Sociétés d’Aviron.

Ce déjeuner a été l’occasion d’échanger sur les sujets au cœur de la Francophonie sportive et olympique, sur la promotion de la langue française, et la poursuite de nos projets communs.

 

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De gauche à droite : Frédéric Favre, conseiller d’Etat valaisan et vice-président de Sion 2026 ; Jean-Christophe Rolland, président de la FISA et membre du CIO ; Bernard Lapasset, président d’honneur de Paris 2024 ; Fleur Pellerin ;  le Prince Souverain Albert II, président du CNO de Monaco et membre du CIO ; Michaëlle Jean ; Denis Masseglia, président du CNOSF ; Jaume Martí Mandicó, président du CNO d’Andorre ; et Jean-Michel Brun, secrétaire général du CNOSF.

 

Réception à la Maison Suisse : honorer la culture francophone

« Qu’il est bon d’être ensemble » tels furent les mots prononcés par Michaëlle Jean pour clôturer cette belle journée, dans le cadre d’une réception francophone co-présidée par la Secrétaire Générale et le Président de la Confédération helvétique, Alain Berset, à la Maison Suisse.

Denis Masseglia a profité de ce moment convivial entre francophones pour célébrer l’attribution des Jeux Olympiques de 2024 à la ville de Paris, et pour manifester son soutien à la candidature de Sion 2026.

Fleur Pellerin, ancienne ministre française de la culture, et Grand Témoin de la Francophonie pour cette édition olympique a tenu à remercier tous les acteurs qui font fait de la défense de la langue française un enjeu majeur des Jeux Olympiques. Elle a par ailleurs insisté sur le fait que la promotion de la diversité linguistique devait nécessairement s’accompagner de la promotion de la diversité culturelle.

Et la culture francophone a bien été mise à l’honneur lors de cette soirée, où l’on a pu écouter Fanie Fayar, chanteuse congolaise et lauréate des Jeux de la Francophonie d’Abidjan en 2017, ainsi que l’artiste français Vianney.

 

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Fanie Fayar chante au Club France                                                       Vianney à la Maison Suisse

 

Cette journée, placée sous le signe de la francophonie, a été bien remplie, riche en échanges et en partage. C’est avec satisfaction que nous avons pu voir les moyens déployés par le CIO, le Comité d’organisation, ainsi que l’OIF, pour que les services linguistiques soient accessibles en français, afin de faire de ces Jeux un événement extraordinaire pour les Francophones venus en nombre. Nous avons constaté également avec plaisir que la coopération sportive et olympique francophone a encore de beaux jours devant elle, et que l’engouement autour d’elle est bel et bien présent. Rendez-vous maintenant à la cérémonie de clôture pour célébrer les victoires des athlètes francophones, et d’ici là, nous ne manquerons pas de les encourager !

Les nouveaux volontaires francophones se forment au CNOSF !

Cette année, ils seront 12. La promotion 2018 est la plus nombreuse depuis la création de ce dispositif en 2011. 12 volontaires – 5 filles et 7 garçons âgés de 21 à 25 ans – ont en effet été recrutés et mis à disposition de 8 Comités Nationaux Olympiques et 4 Unions Francophones, membres de l’AFCNO.

Pour une durée de 8 à 12 mois, ces jeunes volontaires auront pour mission de promouvoir les valeurs olympiques, celles de la francophonie et développer la pratique sportive. Marianne en Albanie, Céline au Cap Vert, Baptiste au Gabon, Amaury au Rwanda, Valentin au Vanuatu, Louis-Arthur à l’Association Francophone de Badminton, Manuel à celle de Baseball et Softball, et Jonathan à l’Union Francophone de Cyclisme. Parmi les nouveaux membres à rejoindre le programme : les CNO du Congo-Brazzaville, de la Côte d’Ivoire, du Togo ainsi que l’Union des Fédérations Francophones de Lutte accueilleront respectivement Antoine, Maud, Annélie et Claire.

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Afin de se préparer au mieux à leur future mission, les volontaires ont suivi la traditionnelle formation de l’AFCNO délivrée dans les locaux du CNOSF du 9 au 12 Janvier 2018. Ils ont ainsi pu se familiariser avec les enjeux du mouvement sportif international, de l’éducation aux valeurs olympiques, ou encore de l’interculturalité. Ils ont bien entendu eu une présentation de l’AFCNO et de la Francophonie en général, ainsi que des programmes de la Solidarité Olympique.

Sport et bonne humeur étaient au rendez-vous, aussi bien à l’occasion du tournoi de ping-pong, que lors des repas partagés tous ensemble. Nul doute qu’un esprit de cohésion est né de cette semaine intense en informations et en échanges, et qu’il sera mis à profit au cours des prochains mois.

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La plupart d’entre eux s’est déjà envolée pour l’Europe, l’Afrique ou l’Océanie – ou bien s’active à l’heure qu’il est à développer les unions francophones depuis Paris. Les autres s’apprêtent très prochainement à rejoindre ce nouveau et grandissant réseau de coopération, au service de la francophonie sportive.

Nous remercions tous les intervenants – du CNOSF comme de l’OIF, mais également les anciens volontaires venus partager leur expérience – pour la qualité de leurs présentations. Ils ont su transmettre leurs connaissances et leur passion pour le sport et le mouvement olympique à nos jeunes ambassadeurs. Nous souhaitons surtout une excellente mission à nos 12 volontaires. Nous ne manquerons pas de vous tenir informer de leurs projets et leurs découvertes via nos réseaux sociaux.

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Van 2017 Pacific Mini Games – Petits par le nom, Grands par le spectacle

Sacha est notre volontaire francophone au sein du Comité National Olympique du Vanuatu. Il a récemment consacré sa mission aux Mini Jeux du Pacifique, qu’il a eu la chance de vivre aussi bien du côté de l’organisation, que du côté de la compétition en tant que coach des équipes de basketball 3×3. Il revient pour nous sur cet événement exceptionnel !

Ignite the Spirit Within. Tel était le slogan proposé par le Comité d’Organisation des Mini Jeux du Pacifique qui se sont tenus à Port Vila du 4 au 15 décembre dernier. Un événement que j’ai eu la chance de vivre de l’intérieur avec le VASANOC (Comité National Olympique du Vanuatu) et la Vanuatu Basketball Federation.

Les plus sceptiques auront été convaincus, comme en atteste le témoignage de la délégation de Nouvelle-Calédonie, pour qui ces jeux « sont les plus beaux auxquels ils aient participé depuis une trentaine d’années ».

Coïncidence ou non, le pays avait accueilli pour la dernière fois une telle compétition l’année de ma naissance, en 1993, et seulement une douzaine de médailles avaient été remportées par la délégation Vanuataise. 24 ans plus tard, le compte a dépassé les pronostics les plus optimistes : 22 médailles d’or, 29 d’argent et 25 de bronze. Soit un record pulvérisé pour l’ensemble des catégories, avec des médailles dans la quasi-totalité des 14 disciplines proposées pour ces Mini Jeux.

La cérémonie d’ouverture était au-dessus des espérances : un véritable show coloré, mélangeant les danses coutumières des différentes provinces de l’archipel, la culture hip-hop et célébrant la multiculturalité du pays.

C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai défilé avec mes amis, joueurs et collègues sur la piste du Stade, rempli à ras bord pour le lancement officiel de cette fête. Porter les couleurs du pays qui m’a donné l’opportunité de le représenter, de défendre son drapeau, et chanter son hymne : la chance d’une vie, comme m’a confié ma collègue australienne, volontaire au VASANOC.

Et ce fut bien le cas. J’ai consacré ma première semaine à l’ensemble de la délégation du Vanuatu, avant de me focaliser avec le basketball sur la compétition de 3 contre 3 lors de la seconde.

Assister Henry TAVOA, mon CEO au VASANOC, aller de compétition en compétition pour supporter nos athlètes, aider sur différentes tâches administratives d’une délégation : tel a été mon programme sur la première partie de la compétition. Je n’aurais pas cru me passionner autant pour le tennis de table, sport dans lequel ma collègue Annolyn Lulu a décroché 4 médailles en compétition individuelle et par équipe. La première médaille d’or a été remportée par son équipe, suivie de l’équipe masculine, emmenée par Yoshua Shing, désigné meilleur athlète masculin par le Conseil des Jeux du Pacifique. Ce mercredi soir-là, dans la salle Korman 1, les murs ont tremblé à chaque coup de raquette de Yoshua, jusqu’à ce dernier point décisif et la délivrance, face à la Nouvelle-Calédonie, que les garçons n’avaient jamais réussie à battre jusqu’alors. Il rééditera le même exploit quelques jours plus tard, en simple cette fois-ci, toujours face à un pongiste calédonien.

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Anolyn Lulu (à gauche) et Yoshua Shing (à droite) contre la Nouvelle-Calédonie, Stade Korman 1 (©Lava Photography)

Vint ensuite le moment de changer de casquette pour moi, et de coacher les équipes masculine et féminine de basketball en 3 contre 3. Après 3 mois de préparation, la compétition arrivait enfin pour passer au révélateur l’équipe et les acquis des derniers mois. Les garçons, parfois trop stressés et ayant eu du mal à se libérer en début de compétition, ont fini 8e sur 9 équipes, remportant 2 victoires dont une après prolongation face aux Iles Cook. Les filles ont quant à elles remporté la médaille de bronze, première médaille de l’histoire de la fédération, en ne s’inclinant que de quelques unités en demi-finale face à la Papouasie Nouvelle-Guinée, une des meilleures nations en niveau basket dans le Pacifique.

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Equipe féminine de Basketball 3×3 après leur médaille de bronze

Au-delà des médailles et des succès, les Jeux ont été une réussite au regard de l’engouement populaire qui s’est créé autour. 12 000 personnes pour le premier match de l’équipe féminine de football, la salle Korman 1 remplie pour la boxe. Avec des prix adaptés au niveau local (moins de 4€ pour un day pass, moins de 30€ pour voir l’ensemble des compétitions), ces Jeux ont permis à la population locale de venir soutenir leurs proches, amis ou parents sur leur propre sol.

Après ce succès, les décideurs politiques et sportifs ont déjà évoqué une candidature pour 2027, pour les Jeux du Pacifique cette fois-ci. En espérant que l’esprit de 2017 inspire celui de 2027.

Sacha Duthu, volontaire francophone 2017 au Vanuatu

Le sport au service de l’environnement – Gabrielle revient sur son expérience au Rwanda

En charge de la promotion des valeurs olympiques au Rwanda, Gabrielle, volontaire francophone, a accompagné le CNO dans l’organisation de plusieurs événements afin de promouvoir les valeurs olympiques et le développement durable. A quelques semaines de la fin de son aventure, elle nous dresse ici le bilan de sa mission…

Mon séjour au Rwanda touche à sa fin et s’il y a une chose que je retiens, c’est que travailler au sein d’un comité olympique ne tourne pas uniquement autour des Jeux Olympiques et du sport. Peu de gens au Rwanda savent ce qu’est un comité olympique, beaucoup d’entre eux m’ont d’ailleurs demandé si le pays allait accueillir les prochains Jeux Olympiques. J’ai donc appris qu’un comité olympique ne s’occupe pas seulement des fédérations et des grandes compétitions internationales. Il a aussi la charge d’inculquer des valeurs à la population de son pays et de participer à son développement social. Ce fut l’une de mes principales missions.

Le sport au service du développement durable : ma participation au projet Olympafrica à Nyanza

En 1989 Juan-Antonio Samaranch et Ibrahima Mbaye ouvrent le premier centre Olympafrica au Sénégal. Ce centre permet de véhiculer l’Olympisme qui participe au développement. En effet, la pratique du sport et l’apprentissage des valeurs olympiques telles que le respect, l’amitié et le fair-play combattent l’exclusion et participent à l’éducation sociale, sanitaire et environnementale des populations fréquentant le centre.

Le CNO rwandais a également un centre Olympafrica, dans la province sud du pays dans une ville appelée Nyanza. Je suis allée visiter le centre assez rapidement après mon arrivée « au pays des mille collines » avec  l’espoir de monter un projet avec Jean-Paul Mana, son directeur. J’ai été assez impressionnée par le nombre et la variété de projets que le centre menait déjà mais aussi par le nombre de livres dans leur bibliothèque ! Différents programmes éducatifs sportifs sont planifiés dans la semaine comme la pratique du Futbolnet par exemple. Cette activité utilise le football comme un outil qui promeut le dialogue et la résolution des conflits mais aussi le respect et la discipline. Des cours de soudure et de couture y sont également organisés.

En discutant avec Jean-Paul, j’essayais de trouver une bonne idée de projet nouveau que l’on pourrait monter ensemble. Nous sommes tombés d’accord : l’environnement ! C’est un sujet qu’ils n’abordent que très peu au centre, mais celui-ci étant l’un des piliers de l’Agenda 2020 promu par le Comité International Olympique (CIO), il me semblait envisageable de demander un financement à ce dernier, à travers la Solidarité Olympique.

Gabrielle nyanza

De retour à Kigali, je commence donc à réfléchir à un projet qui serait viable et faisable à Olympafrica, compte tenu des moyens à disposition. Avec l’aide de Jean-Paul, j’ai ainsi monté une campagne de sensibilisation aux problèmes environnementaux adressée aux autorités locales, aux coachs sportifs, aux enseignants du primaire et du secondaire et aux enfants du secondaire. Nous avons fait appel à deux techniciens travaillant au district de Nyanza, au département des ressources naturelles et de l’agriculture. Ils ont été séduits par le projet et nous avons donc décidé, tous ensemble, d’organiser des sessions de formation d’une journée pour différents groupes de 20 à 30 personnes.

Il a aussi été décidé de regrouper les participants en fonction de leur âge et profession afin d’adapter le contenu de la formation à leur niveau de connaissance,  leurs responsabilités et à leur lieu de travail.  Les participants ont été ainsi regroupés en trois groupes cibles (autorités locales, coach sportifs et enseignants, enfants). Huit jours de formation ont été organisés pour tous les participants. Pour les sessions avec les enfants, nous avions décidé de parler théorie le matin et de les faire jouer des mini pièces de théâtre l’après -midi sur le thème environnemental de leur choix. Ce fut une vraie réussite, les enfants ont pris leur rôle très à cœur et se sont amusés.

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Le sport au service du bien-être social et des droits humains : le rôle du CNO en faveur des réfugiés et de l’égalité homme-femme

Parallèlement au projet Olympafrica, j’ai été également impliquée dans d’autres projets et événements de promotion des valeurs olympiques.

L’un des principaux programmes a consisté en un partenariat entre le CNO Rwandais et l’Office du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans les six camps de réfugiés du Rwanda. L’objectif de ce projet, soutenu par le CIO, est de combattre l’exclusion, les violences, l’exploitation et les abus des jeunes adultes à travers le sport. Le CNO rwandais a, dans ce cadre-là, un rôle plus technique de formation des réfugiés-entraîneurs, de transmission des règles de jeux pour les différents sports choisis par le HCR.

Enfin, j’ai également aidé à l’organisation du forum « Asie-Afrique, Women in Leadership » qui s’est déroulé début août à Kigali. Il s’agissait de réunir des actrices du monde olympique et sportif et de discuter de l’égalité des sexes dans les positions dirigeantes des organisations sportives.

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Mon aventure au Rwanda, et plus particulièrement au sein du CNO, a été très enrichissante et m’a permis de découvrir et de contribuer au rôle puissant de l’Olympisme. Désormais, je suis aussi pleinement convaincue des bienfaits du sport et de l’Olympisme, sur le plan personnel et sanitaire, mais aussi sur le plan plus large du développement social et humain.

Gabrielle BECARD, volontaire francophone

Deuxième Formation pour Entraîneurs Francophones de Haut-Niveau – Succès confirmé

Soudés, complices – qui pourrait se douter qu’une semaine auparavant, ces 24 entraîneurs venus de 23 pays francophones et pratiquant 13 disciplines sportives différentes ne se connaissaient pas ?

Avant de rentrer chez eux, ils prennent leurs dernières photos ensemble, s’échangent les numéros, et s’invitent mutuellement à venir dans leur pays respectif. Ils viennent de passer une semaine à Paris pour échanger sur des thématiques liées à la performance de haut niveau.

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Du 16 au 20 Octobre 2017 s’est tenue la deuxième édition de la Formation pour Entraîneurs Francophones, dispositif innovant organisé par l’AFCNO, avec en maîtres-d’œuvre, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP). Réalisée grâce au soutien financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de la Solidarité Olympique (SO), cette semaine exceptionnelle a été l’occasion d’échanger et de contribuer  au développement de la francophonie sportive.

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Alternant  entre stylos et survêtements, les entraîneurs ont pu aborder des thèmes riches et variés, à la fois pratiques et théoriques. Au programme ? Amélioration des appuis, prévention des blessures, développement de la vitesse, ou encore nutrition et performance, et ce, grâce aux interventions des experts de l’INSEP.

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Lors de la séquence dans les locaux du CNOSF, son Secrétaire Général Jean-Michel Brun a tenu à délivrer un message fort sur l’éthique et le développement harmonieux de l’athlète. D’autres thématiques, comme les programmes de la Solidarité Olympique, ou la promotion d’un sport propre par l’Agence Française de Lutte anti-Dopage, ont été également présentées.

Au-delà de ces interventions, l’AFCNO s’est appliquée à proposer des moments de convivialité afin de renforcer les liens entre tous les participants.

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Plusieurs temps forts ont ainsi rythmé la semaine. Après un dîner avec les représentants des fédérations françaises et de l’OIF au Pavillon Montsouris, une activité boxe très animée à l’INSEP, ou encore une visite insolite de Paris à bord d’un bateau-mouche, la deuxième promotion d’entraîneurs a eu le plaisir d’échanger avec Fleur Pellerin, Grand témoin de la francophonie aux Jeux de PyeongChang 2018, et ancienne ministre française de la culture.

Nouveauté cette année, les participants ont pu bénéficier de la présence de Balla Dieye, taekwondoïste sénégalais et représentant des athlètes francophones au sein du Comité Exécutif de l’AFCNO, qui a notamment livré un témoignage enrichissant sur la relation entre athlète et entraîneur.

 

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Echange, partage et convivialité – les entraîneurs francophones ont participé une nouvelle fois au succès de cette formation inédite. Ils ont apporté leur expertise, leurs témoignages et surtout leur bonne humeur. Cette semaine a sans aucun doute permis de contribuer au projet porté par l’AFCNO, celui de développer la francophonie sportive et la faire briller sur la scène sportive internationale. Cette deuxième édition a rappelé l’importance d’avancer tous ensemble, unis par nos valeurs. 

Retour sur mon volontariat francophone au sein de l’UFC

« Durant ces huit derniers mois à l’UFC, il a fallu se rendre multi-taches et autonome, ainsi que jongler entre les différents projets qui rythmaient le quotidien. Je résumerais ma mission en un mot : polyvalence ! » Tels sont les mots d’Axelle, volontaire francophone 2017 au sein de l’Union Francophone de Cyclisme. Pour nous donner une idée de sa mission, elle nous raconte les principaux projets auxquels elle a contribué….

Organisation d’un stage de commissaire route à Djibouti

Dès mon arrivée au sein de l’UFC, il a fallu envoyer un intervenant pour former des personnes à la fonction de commissaire route à Djibouti. J’ai ainsi organisé le déplacement d’un commissaire international qui a pu apporter son expertise à la fédération djiboutienne de cyclisme dans le cadre d’un stage de formation qui s’est déroulé du 27 au 31 mars 2017.

Le bilan de cette formation a été très positif. Le président de la fédération djiboutienne de cyclisme était ravi de l’intervention de notre expert. Au-delà de l’aspect sportif, un véritable échange culturel  s’est opéré au fil de la semaine  qui fut enrichissante pour tous les participants !

Cette formation a permis la réussite à l’examen d’arbitre route de 9 personnes sur 13 ! Désormais Djibouti bénéficie de commissaires nationaux route et est en capacité de mettre en place un arbitrage de compétitions cyclistes conforme aux règles de l’UCI. Ces futures compétitions pourront alors engendrer des répercussions économiques et faciliter le développement des politiques territoriales via de nouvelles infrastructures.

Organisation du comité directeur de l’UFC le 3 mai 2017

A la demande de Maître Mohammed BELMAHI, président de l’UFC, et en accord avec David LAPPARTIENT et le Docteur Mohamed WAGGIH AZZAM, j’ai organisé un comité directeur de l’UFC.

L’organisation de cet évènement a accaparé une grande partie de mon attention : rassembler des présidents des fédérations de différents pays représente un travail logistique assez conséquent.  J’ai également pu, pour la première fois, m’initier à l’exercice délicat de la rédaction d’un procès-verbal !

Ce rassemblement a permis de prendre de nombreuses décisions et faire avancer les projets de l’UFC, notamment en établissant un plan de formation sur quatre ans et  en créant les premiers championnats francophones de cyclisme (la première édition aura lieu en 2019). Lors de cette réunion, j’ai eu l’occasion de rencontrer les différents présidents des fédérations francophones de cyclisme dont Maître Belmahi, président de l’UFC, ainsi que le Docteur Waggih Azzam, président de la Confédération Africaine de Cyclisme.

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Le congrès de l’Union Francophone de Cyclisme le 26 juillet à Abidjan

Les Jeux de la Francophonie ont bien évidemment constitué le temps fort de ma mission avec l’organisation du congrès de l’UFC.

En marge des Jeux de la Francophonie, à Abidjan (Côte d’Ivoire), l’UFC a tenu son congrès, rassemblement de nombreux dirigeants des fédérations francophones de cyclisme. Dans le cadre de l’organisation de cet évènement, j’ai pu gérer de nombreux points logistiques comme les déplacements ou la mise en place du programme pour les délégués. J’ai également créé les différents supports du congrès ainsi qu’une base de données pour l’UFC.

Au final, ce congrès de l’UFC a permis l’intégration de nouveaux pays et le vote des différents projets préparés lors du comité directeur. Le rapport financier et le rapport moral sur lesquels j’ai beaucoup travaillé ont été adoptés par le congrès !

Au-delà de cette réunion, la délégation de présidents de fédérations francophones de cyclisme a eu l’opportunité de visiter le village des Jeux de la Francophonie et rencontrer les différents athlètes présents. Ils ont également assisté à l’épreuve cycliste en tribune officielle. Grâce à toutes ces  actions, l’Union Francophone de Cyclisme a été représentée et visible tout au long des Jeux de la Francophonie !

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Projet de coopération internationale avec des jumelages

Nos différentes rencontres ont permis la mise en place d’une politique de développement. Ainsi, un projet de jumelage entre les régions françaises et les pays membres de l’UFC, ou entre deux pays de l’UFC, a été créé.

Les régions françaises ont  mis en place beaucoup de projets de coopération internationale avec les pays de l’Afrique Francophone et d’autres régions du monde (par exemple : le département Haute Savoie avec le Rwanda, la Région Pays de la Loire avec le Burundi, etc…). L’UFC souhaite profiter de ces échanges déjà existants afin de poursuivre la dynamique de coopération. Ces partenariats sont en plein développement et nécessitent un suivi régulier.

 

En conclusion, mon rôle au sein de l’UFC a été très polyvalent et m’a permis d’acquérir de nombreuses compétences. L’UFC m’a permis également de découvrir un sport que je méconnaissais jusque-là, ainsi que de rencontrer de très grands dirigeants de fédérations passionnés qui sont prêts à tout pour faire vivre et faire briller leur discipline. Je les remercie d’ailleurs pour toutes les connaissances qu’ils m’ont transférées et le partage de la passion qui les anime pour le cyclisme.

Je remercie tout particulièrement la Fédération Française de Cyclisme qui m’a accueillie pendant toute ma mission, ses salariés, ses cadres techniques et ses élus ainsi que son président Monsieur Michel Callot. Je tiens également à remercier mon tuteur Monsieur Vincent Jacquet qui m’a accompagnée tout au long de ma mission, Monsieur David Lappartient qui a pris le temps d’être à l’écoute et attentif à mon travail, Maître Mohamed Belmahi, président de l’Union Francophone de Cyclisme pour son aide, son soutien et son accompagnement durant ces 7 mois ainsi que tous les présidents des fédérations francophones qui ont été d’un soutien indéfectibles pendant ces mois de travail.

Je remercie également l’AFCNO qui m’a permis de vivre toutes ces expériences diverses et variées et toutes les personnes qui m’ont accompagnées le long de ma mission. La mission fut riche en travail, mais aussi et surtout en rencontres.

 

Axelle, Volontaire Francophone au sein de l’UFC

Premier tournoi de baseball francophone U12 à Abidjan !

Pierre-Antoine est volontaire depuis janvier au sein de l’Association Francophone de Baseball et Softball. Durant sa mission, il a eu l’opportunité de se rendre à Abidjan, en marge des Jeux de la Francophonie, pour organiser le premier tournoi francophone U12 de baseball. Il nous fait partager aujourd’hui cette expérience unique.

 

« Il y a parfois des idées qui sommeillent sans jamais être concrétisées. C’était sans compter sur les membres de l’Association Francophone de Baseball et Softball (AFBS) et la détermination de son Président M. Didier SEMINET. L’AFBS n’est pas du genre à rêver ses projets, en effet elle met un point d’honneur à les réaliser pour faire rêver la jeunesse francophone. C’est dans cette optique qu’elle a organisé le premier Tournoi Francophone de Baseball pour les moins de 12 ans (12U) du 18 au 20 juillet 2017 à Bingerville (Côte d’Ivoire).

Les Jeux de la Francophonie

Cette année, la Côte d’Ivoire, et plus particulièrement sa capitale Abidjan, accueillait la 8ème édition des Jeux de la Francophonie, du 21 au 30 juillet 2017. Il était donc primordial pour l’AFBS de profiter de cette occasion pour mettre en lumière son sport et ses valeurs : le baseball.

Car malgré le faible nombre de pratiquants, la Francophonie et sa jeunesse aime le baseball et sa pratique ne demande qu’à se développer. Comme dans de nombreux autres domaines l’espace francophone est un vivier de talents qui ne demande qu’à éclore.

Convaincu que ce Tournoi de Baseball Francophone 12U répondait à l’ensemble de cette vision, le Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF) a inclus ce tournoi comme activité périphérique des 8èmes Jeux de la Francophonie.

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Quatre équipes jeunes

Le choix de la catégorie d’âge des 12U (10-12 ans) est un choix fort, qui veut mettre en avant la pratique de cette discipline par nos enfants. En parlant de nos jeunes, qui sont-ils ? Ce tournoi regroupait quatre nations : La Côte d’Ivoire (pays hôte), le Burkina Faso, le Ghana et la France. Les délégations étaient composées de 20 personnes, dont 15 jeunes athlètes.

Une première mondiale

Ce Tournoi de Baseball 12U est une première mondiale qui s’est déroulée sur la commune de Bingerville (20km à l’Est d’Abidjan). Ce projet a pu voir le jour grâce à la volonté du président Didier SEMINET et à l’immense soutien reçu de la fédération internationale, la World Baseball and Softball Confederation (WBSC). Son président, M. Riccardo FRACCARI, souhaite en effet accompagner les efforts de développement du baseball en Afrique.

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Le Tournoi : Sport et Valeurs

Ce spectacle sportif s’est tenu du 18 au 20 juillet 2017. Après la cérémonie d’ouverture du Tournoi et une magnifique représentation d’un groupe de danse traditionnelle, la compétition était lancée.

Les quatre équipes se sont rencontrées à la fois sur le terrain mais également en dehors. En effet, le tournoi était avant tout une formidable occasion pour des échanges interculturels, d’Amitié, de Respect, valeurs communes à l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’AFBS. L’AFBS a par ailleurs profité de cette opportunité pour réaliser des formations d’entraineurs et d’arbitres à destination des pays africains.

La Solidarité a quant à elle été mise en avant par un don d’équipements de la WBSC aux trois nations africaines et également par un don de fournitures scolaires et de draps de la Fédération Française de Baseball et Softball à l’orphelinat de Bingerville.

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Sur le plan sportif, on retiendra de belles prestations des quatre équipes durant les premiers matchs. La France a assumé son statut de favori en remportant la compétition malgré une importante concurrence et quelques frayeurs, notamment en finale face à une vaillante équipe ivoirienne.

La Côte d’Ivoire a su remporter une belle victoire face au Ghana, portée par ses supporters ivoiriens venus nombreux découvrir cette discipline. Cette victoire a permis au pays hôte de se confronter à l’équipe de France en Finale. Le Ghana a su pour sa part rebondir et remporter le match de la troisième place contre le Burkina Faso.

Enfin le Burkina Faso qui a notamment voyagé pendant deux jours pour venir sur le lieu de la compétition a démontré toutes les valeurs de courage, de motivation et de fair play propres aux grandes équipes. Bien que le Burkina Faso sorte de la compétition sans victoire, ses jeunes ont aussi beaucoup gagné : les sourires qui illuminaient leur visage témoignent de leur fierté d’avoir représenté leur pays et d’être devenus amis avec leurs adversaires sportifs.

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Pour ma part, j’ai vécu de belles émotions en dehors du terrain en regardant les enfants jouer, danser et rire ensemble. C’est là la plus grande des victoires.

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Remerciements :

A titre personnel cette aventure a été incroyable sur le plan sportif mais surtout humain. Je remercie du fond du cœur l’Association Francophone de Comités Nationaux Olympiques, qui grâce à son programme de volontariat sportif francophone m’a permis de vivre cette expérience extraordinaire. Je tiens également à remercier l’ensemble des membres de la Fédération Ivoirienne de Baseball et Softball qui m’ont accueilli comme leur frère.

Enfin, je suis très fier d’avoir contribué au développement du baseball dans l’espace francophone et plus particulièrement en Afrique de l’Ouest par le biais de l’Association Francophone de Baseball et Softball (AFBS) et de la Fédération Française de Baseball et Softball (FFBS). Cet objectif de développement est inscrit dans les gènes de l’AFBS.

Ce projet est la pierre angulaire d’une vision plus grande, celle de renforcer les relations entre les membres de l’association, d’encourager d’autres pays francophones à nous rejoindre, d’aider au développement des moins avantagés, de favoriser la pratique du baseball et du softball particulièrement en Afrique et en Europe.

Parce que finalement le sport rassemble les peuples autours de l’émotion qu’il véhicule et le baseball est un sport sensationnel qui fait vivre des émotions magiques.

A titre de conclusion, je vous invite donc à venir découvrir tous les sourires de nos jeunes athlètes et mon aventure aux milles rencontres et émotions. »

Pierre-Antoine Basseras, volontaire francophone à l’Association Francophone de Baseball et Softball

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> La page du tournoi pour vous immerger dans l’émotion du Tournoi Francophone de Baseball 12U : https://www.facebook.com/Tournoi-Francophone-de-Baseball-12U-AFBS-1994830347419736/

 > La page de l’AFBS pour suivre nos nombreux autres projets : https://www.facebook.com/baseballsoftballfrancophone/

Akwaba au badminton francophone à Abidjan !

Nicolas est volontaire francophone à l’Association Francophone de Badminton (AFB).
Du 21 au 30 juillet 2017 se sont déroulés en Côte d’Ivoire à Abidjan les huitièmes Jeux de la Francophonie. Accompagné par Olivier Bime, son tuteur à l’AFB, Nicolas a rejoint sur place la fédération ivoirienne de Badminton et son président Honoré Zolobé. Il nous raconte aujourd’hui cette expérience francophone riche en souvenirs.

Une arrivée mouvementée
Après un voyage agité (30 heures d’avion et une escale à Tunis), j’ai commencé à prendre mes marques dans ce grand pays qu’est la Côte d’Ivoire et, plus précisément, à Abidjan qui sera pendant 10 jours capitale de la Francophonie et mon espace de travail.

Les VIII jeux de la francophonie
Rassemblant près de 50 pays de tous continents (Uruguay, Roumanie, Congo, Vanuatu ou encore Liban), les Jeux de la Francophonie proposent des compétitions sportives variées (lutte libre, tennis de table, football, basketball, lutte africaine, athlétisme, jonglerie avec ballon) , mais également des concours culturels (danse de création, peinture, photographie, sculpture et installation, littérature, créations pour le développement durable et la performance audiovisuelle ainsi que des contes et conteurs). Comme pour les Jeux Olympiques, des médailles y sont remis.
Ces Jeux de la Francophonie ont été un réel succès avec 500 000 spectateurs, 500 millions de téléspectateurs, 4000 participants ou encore 700 journalistes.

Mon rôle au sein de ses animations périphériques de badminton
Le badminton, comme le cyclisme ou le baseball, n’est pas, pour l’instant, dans le programme officiel des Jeux de la Francophonie. Toutefois, il s’agit d’une animation périphérique : les organisateurs des Jeux saisissent l’opportunité créée par l’évènement pour faire découvrir ces disciplines au plus grand nombre.
Nos activités ont eu lieu dans deux « fans zones » d’Abidjan : à Yopougon et Port Bouet.
En amont de ces Jeux,  j’ai dû préparer la logistique liée à ces animations telle que l’emplacement, le matériel (raquettes, volants, filets…) ou encore les lots à gagner.
J’étais également en charge de contacter différentes personnes afin de m’assurer de la création d’un « mur à cibles » ou de la préparation des terrains aux bonnes dimensions.
Il était également nécessaire de réaliser des prospectus de l’AFB afin que les jeunes ivoiriens puissent les remplir sur place et ainsi laisser leurs coordonnées pour continuer la pratique du badminton dans les clubs locaux.

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Le badminton au cœur de 5 jours d’animations
Nous avions demandé à une dizaine de joueurs de badminton de se relayer durant nos 5 jours d’activités afin de donner des conseils pour l’apprentissage des « jeunes badistes ». De nombreux stands étaient chaque jour installés pour permettre le bon roulement des activités.
Un premier stand était un « mur à cibles » où il fallait envoyer le volant dans des trous de différentes tailles. Les plus petits valaient 100 points, d’autres valaient de 25 à 75 points.
Le deuxième était un atelier de précision. A tour de rôle, chaque joueur devait essayer de rentrer le volant dans des petits paniers. Les conditions climatiques (pluie, vent…) rendaient encore plus ardu le défi ! Pour motiver les jeunes joueurs, des lots étaient à gagner sur chaque stand.
Des ateliers plus techniques furent également mis en place (service, coup droit, revers, smash). Pour les jeunes qui apprenaient le plus rapidement, nous avons pu mettre en place des sessions de matchs et d’échanges.

Respect des valeurs éducatives de l’olympisme
Le goût de l’effort, le fair-play, la recherche de l’excellence et l’équilibre entre le corps, la volonté et l’esprit ont été autant de valeurs que nous avons essayé de transmettre aux 144 jeunes qui ont découvert le sport.
Excellence, Amitié et Respect étaient donc au rendez-vous et résument parfaitement les valeurs olympiques mises en valeur à Abidjan lors de nos activités.
Le badminton n’est pas un sport très répandu à Abidjan mais j’ai été ravi de voir le succès qu’ont eu les animations auprès des jeunes mais aussi des adultes qui regardaient.

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Enfin, il ne me reste plus à souhaiter que ces Jeux aient des répercussions positives pour la fédération ivoirienne, notamment en termes de licenciés dans les clubs.
J’espère que la pratique sur le territoire africain va se développer et que de plus en plus de joueurs participeront aux différentes compétitions et échéances à venir. Pour tous les jeunes badistes francophones : objectif Tokyo 2020 !

Nicolas Guérin, Volontaire Francophone au sein de l’Association Francophone de Badminton

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet et sur la page facebook de l’association

Assemblée Générale 2017 : un nouveau départ pour l’AFCNO

Les Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire de l’Association Francophone de Comités Nationaux Olympiques ont eu lieu le 22 juillet, à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Cette réunion coïncidant avec le début des Jeux de la Francophonie, l’ensemble des délégués a pu profiter de l’occasion pour assister à la cérémonie d’ouverture, où un spectacle son et lumière fut marqué par la participation du groupe ivoirien Magic System.

La réunion annuelle a débuté par une AG extraordinaire afin de valider la modification des statuts permettant à un représentant des athlètes d’intégrer le Comité Exécutif de l’association. M. Balla Dieye, taekwondoiste sénégalais, médaillé des mondiaux et multiple champion d’Afrique, a été élu par ses pairs au printemps et intègre ainsi la direction de l’association.

Alain Ekra, Président de l’AFCNO a ouvert l’AG ordinaire en soulignant le chemin accompli en 7 ans par l’association.  Denis Masseglia, Secrétaire Général, a renchéri dans son rapport d’activités en insistant sur les projets 2016 qui ont marqué un tournant pour la coopération au sein du mouvement olympique francophone :  une formation pour entraîneurs francophones de haut niveau qui a réuni pendant 8 jours 24 représentants de 23 pays, un dispositif de volontariat francophone qui permet à 10 structures par an d’accueillir des volontaires pour des missions de 8 à 12 mois et enfin l’élection d’un représentant des athlètes francophones.

Cette assemblée a également été l’occasion de renouveler le comité exécutif, pour un mandat de 4 ans (2017-2021) :

  • Président : Prof Alain Ekra (Côte d’Ivoire)
  • Vice-Présidents: M. Idriss Dokony (Tchad), M. Hamid Lahlou Kamal (Maroc)
  • Secrétaire Général: M. Denis Masseglia (France)
  • Trésorier: M. André Angwe Aboughe (Gabon)
  • A ces cinq membres s’ajoute désormais M.  Balla Dieye en tant que représentant des athlètes (Sénégal).

L’AFCNO a également eu le plaisir d’accueillir deux nouvelles organisations associées en son sein : : l’association des fédérations francophones de lutte et la confédération internationale francophone de sport adapté et culture. L’AFCNO compte désormais 47 membres et 6 organisations associées.

Enfin, cette assemblée a été marquée par l’annonce du renouvellement du programme de la formation des entraîneurs francophones : une deuxième édition, en partenariat avec la Solidarité Olympique, l’Organisation internationale de la francophonie, l’Insep et le CNOSF, se déroulera du 16 au 20 octobre 2017.

Comme le veut la tradition, la journée s’est agréablement terminée par un dîner à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, en présence de l’Ambassadeur, M. George Serre.

A l’initiative du CNO de Côte d’Ivoire et de son président le Général Palenfo, les délégués ont également été conviés, le dimanche 23 juillet, à un déjeuner… une occasion unique de découvrir les spécialités locales dans une ambiance conviviale !

Retrouvez l’album photos de ces 3 jours sur la page Facebook de l’AFCNO !

Arrivé à bon Port Vila !

Après  3 mois de mission, Sacha, volontaire francophone au sein du Comité National Olympique du Vanuatu, revient pour nous sur le début de son expérience. Découvrez son récit et ses premières actions…

Des premiers jours mouvementés !

Cela fait désormais 3 mois que j’ai posé mes valises à Port Vila. J’habite en colocation sur les hauteurs de la ville, ce qui me permet de profiter d’une vue imprenable sur toute la baie lors des couchers de soleil.

J’ai à peine eu le temps de m’acclimater à l’humidité du Pacifique que j’ai connu mon premier cyclone. Il n’a heureusement pas été grave, mais suffisant pour nous obliger à rester à l’abri dans la maison avec toutes les précautions nécessaires.

L’ancien volontaire, Paul, m’avait déjà parlé du VASANOC et de son équipe. Autour de Henry Tavoa, le CEO, se trouvent 2 chargés de développement : James Malau (suivi des coachs et des athlètes),  Anolynn Lulu, ancienne olympienne à Londres en 2012 en tennis de table, (développement via le sport) et Jenita Joes (secrétaire ayant en charge le suivi financier du VASANOC).

 Mon rôle au sein du VASANOC

Les Mini Jeux du Pacifique occupent quasiment toute l’actualité sportive du Vanuatu, même si récemment les Moins de 20 ans ont fait la fierté de l’archipel en rentrant avec les honneurs de leur Coupe du Monde de football en Corée.

Après une petite semaine de découverte et d’adaptation, j’ai pu lancer ma réflexion sur les différents projets à mener au cours de mon année sur place.

La proximité avec certaines fédérations (athlétisme, basketball, rugby …) facilite les échanges avec elles car les chargés de développement peuvent profiter d’une salle de travail dans les locaux du VASANOC. Cela m’a permis de discuter avec eux, d’avoir leur vision sur leur sport au Vanuatu et de comprendre comment chaque sport fonctionne dans le pays.

Le résultat de ces échanges a été la création d’un cahier des charges à destination des fédérations, pour évaluer leur niveau de structuration et d’évaluer leurs besoins : ont-elles des entraîneurs diplômés ? Une équipe nationale ? Sont-elles représentées au niveau continental ? Etc.

Nous sommes encore en train de construire ce cahier des charges, et on espère pouvoir le soumettre aux fédérations à la fin de l’été (enfin de l’hiver au Vanuatu !).

Des programmes éducatifs et sportifs

 Le VASANOC est également engagé dans le programme « Playdagogie » de Play International, une ONG promouvant le développement via le sport, programme soutenu par l’UNICEF, Paris 2024 et le CNOSF.

Avec ma collègue Anolynn, je me suis rendu dans l’école francophone de Sainte Jeanne d’Arc pour y dispenser un cycle de 6 séances articulées autour de jeux éducatifs basés sur l’apprentissage des valeurs olympiques : l’Amitié, le Respect et l’Excellence.  Habitué de ce type de séance en tant qu’entraîneur de basket depuis plusieurs années en France, cette séquence fut un véritable retour aux sources !

Mais, après avoir observé les enfants lors de la première séance, une question m’est venue à l’esprit  : « leur a-t-on déjà appris à courir ? Même moi, m’a-t-on dispensé en cours de sport des séances spécifiques pour apprendre à courir et me tenir droit ? »

Suite à cette réflexion, je me suis mis en tête de développer, pour le VASANOC, un programme d’école de course, de prévention des blessures via la proprioception et le renforcement musculaire. Ce programme serait conçu pour les enfants mais pourrait être aussi à destination des fédérations nationales.

L’idée est, d’une part, de développer un programme dont le VASANOC serait à l’origine,  et d’autre part, de permettre à tout enfant d’avoir des notions de course et d’exercices basiques pour renforcer son corps et son tronc vertébral, à travers des séances ludiques.

Cette idée s’est avérée payante, car, après avoir testé certains exercices avec mon groupe d’enfants en guise d’échauffement, ils ont de suite compris l’idée de ce programme : apprendre de façon ludique comment travailler son équilibre, apprendre à courir correctement et se tenir droit.

Il ne reste maintenant plus qu’à finaliser le programme et le dispenser aux différents professeurs d’éducation physique des établissements de Port Vila.

Enfin, et c’est ce qui a constitué la plus grande partie de mon travail jusqu’ici, l’organisation de la Journée Olympique. Pour cette édition 2017, le VASANOC a organisé un événement novateur. Cette année, pour la première fois, le sport et la musique se sont retrouvés lors de cette journée autour du thème « Bouge. Apprend. Découvre ». Pendant toute une journée des initiations au sport ont été organisées conjointement avec les fédérations nationales. A cela se sont ajoutés des concerts et des spectacles de danse d’artistes originaires de Vanuatu. Mon colocataire, DJ Tuff Tumas, qui aura en charge le « crowd engagement » pour les Mini Jeux, faisait partie du projet pour la partie musicale.

Ma principale préoccupation a surtout été d’engager les acteurs locaux dans cet évènement. Ainsi, nous avons compté à nos côtés la BRED Vanuatu, Azure Water, Top Sign Printers, France Volontaires, le comité d’organisation des Mini Jeux du Pacifique Van2017 … autant de partenaires avec qui nous pourrions éventuellement nouer des liens de plus longue durée.

Parce qu’une image vaut mieux que mille mots, je vous invite à découvrir les vidéos et photos de nos actions sur la page Facebook du VASANOC : https://www.facebook.com/VASANOC/?ref=br_rs

Sacha, Volontaire Francophone au Vanuatu

Le Comité National Olympique du Gabon inaugure ses premiers clubs olympiques en milieu scolaire et universitaire !

Hélène, volontaire francophone de l’AFCNO, revient pour nous sur le projet phare du CNO du Gabon (CNOG)  qu’elle mène depuis le début de sa mission.

 

Le CNOG, toujours désireux de mettre en avant le Mouvement Olympique grâce à ses différentes actions, agit cette fois-ci en milieu jeune afin de véhiculer les valeurs phares de l’Olympisme : Respect, Amitié et Excellence !

Pour cela, les membres de la Commission Education du CNOG travaillent depuis plus de 3 mois sur la création et l’installation de 10 clubs olympiques, implantés dans cinq lycées et cinq universités de Libreville. Chaque club olympique est représenté et géré par cinq membres leaders, élus par les autres élèves de l’établissement. Ces derniers peuvent devenir des membres actifs en adhérant au club olympique.

Promouvoir les valeurs de l’Olympisme

Les principaux objectifs d’un club Olympique en milieu scolaire sont de promouvoir les principes fondamentaux de l’Olympisme chez les jeunes, de participer aux programmes de promotion des idéaux olympiques, de servir de relais pour l’intégration et l’adoption de la philosophie du Mouvement Olympique en milieu jeune ainsi que de permettre aux jeunes d’être acteurs de projets, de développer leurs compétences managériales et de vivre une expérience très enrichissante.

En tant qu’acteurs du Club Olympique, les élèves et les étudiants mettront en place dès la rentrée scolaire prochaine des activités sportives et culturelles autour de l’Olympisme : mise en place de campagnes de promotion du fair-play à l’occasion de rencontres sportives, organisation de conférences sur l’Olympisme, sensibilisation du plus grand nombre d’élèves à l’esprit sportif et bien d’autres choses encore ! De nombreuses tâches attendent donc nos leaders de club afin de faire de leur club Olympique le meilleur de Libreville ! Leur sens de l’imagination et leur capacité à travailler en équipe seront leurs meilleurs outils pour mener à bien leurs projets.

Mon rôle au sein du CNOG

En tant que volontaire au sein du CNOG depuis le mois de janvier 2017, ma principale mission est de mener des opérations de sensibilisation aux valeurs Olympiques auprès de jeunes lycéens et étudiants. Désireuse de mettre en place ce projet de clubs Olympiques en milieu scolaire, j’ai rapidement collaboré avec mes collègues ; Jean-Claude DJIMBI,    Responsable Sport de Haut-Niveau, et Serge ASSUME, Chef du département Communication et Marketing à la Fédération Gabonaise de Football.

Mon rôle a tout d’abord été d’être en lien avec les instances administratives des différents établissements afin de leur présenter le projet et de recevoir leur accord. Ma principale mission est désormais d’encadrer et coordonner les clubs, répondre à leurs attentes, gérer la partie administrative, et travailler avec eux sur leurs premières idées de projets.

Je prépare actuellement la future formation des leaders de club qui se déroulera au siège du CNOG, du 27 au 30 Juin 2017. Nous prévoyons ainsi de former 45 élèves et étudiants afin de leur inculquer toutes les notions essentielles de l’Olympisme ; Fondements du Mouvement Olympique et des Jeux Olympiques, Valeurs Olympiques, Importance du Sport pour la Société, notion de Fair-play, thèmes de réflexion sur la violence et le harcèlement, etc.

Nous leur donnerons ainsi tous les outils nécessaires à la bonne gérance de leur club et de leurs futures actions grâce à des cours de gestion des activités et des ressources ; organisation de projets, prise de décisions, résolution des problèmes, gestion du temps et des réunions, élaboration de budget, etc. Cette formation sera animée par mes collègues formateurs ayant les qualifications de directeurs nationaux de cours. Grâce à mon master en Management du Sport, je vais également pouvoir donner des cours en gestion de projets événementiels et communication événementielle aux élèves et aux étudiants.

Après quelques mois au sein du Comité Olympique, je suis très satisfaite aujourd’hui de l’avancée de ce projet captivant. J’ai hâte de découvrir la suite et notamment les projets enrichissants que mettront en place les élèves et les étudiants afin d’honorer de la meilleure façon possible l’Olympisme ! J’espère que ce projet s’ancrera de manière pérenne au sein du CNOG  pour que les futures générations de lycéens et universitaires puissent en profiter à leur tour !

Hélène MILLEE

Volontaire francophone au sein du CNOG

Entretien : Léo, Volontaire Sportif Francophone au Cap-Vert

Léo Moreau est volontaire francophone* en mission de service civique auprès du CNO du Cap-Vert depuis le début de l’année. Il présente pour l’AFCNO les premiers mois de son expérience.

 

» Bonjour Léo, raconte-nous le début de ton aventure au Cap-Vert…. 

Je suis arrivé à Praia, la capitale du pays, il y a maintenant trois mois. Je me suis très bien adapté à la vie ici, bien aidé par les Cap-verdiens dont l’accueil et l’hospitalité sont exemplaires. Mon apprentissage progressif de la langue créole et des codes sociaux facilitent de jour en jour mon intégration dans le pays et au sein du Comité National Olympique. L’équipe composée d’une dizaine de personnes m’a accueilli de la meilleure des manières et la bonne organisation générale permet de travailler dans de très bonnes conditions.

Le Cap-Vert est un pays très jeune qui s’est construit au gré des échanges et des métissages. Il en résulte une très large diversité sociale et culturelle, très intéressante à vivre au quotidien. Chaque île a ses spécificités et j’ai pu noter des différences importantes au niveau de la langue ou de la culture de certaines d’entre elles. L’influence de la Francophonie est également visible, notamment au niveau linguistique : de nombreux Cap-verdiens parlent français et on retrouve même quelques mots de français dans le vocabulaire créole.

› Comment se sont passés tes premiers pas dans le mouvement olympique ?

L’environnement de travail est différent de ce que j’ai pu connaître par le passé en France ou au Brésil ! D’abord, parce que la langue du quotidien est le créole cap-verdien ! Bien que le portugais soit la langue institutionnelle officielle, il est vraiment important de maîtriser le créole pour comprendre un minimum les échanges du quotidien.

Les premières semaines m’ont aussi permis de m’acclimater à l’environnement du CNO en général, c’est-à-dire de visiter les principales infrastructures sportives de la ville, de rencontrer les partenaires du CNO ainsi que les personnalités les plus importantes du mouvement olympique au Cap-Vert. J’ai ensuite pu débuter plus concrètement ma mission, avec le lancement d’un programme de formation et de promotion du français auprès des acteurs du mouvement olympique cap-verdien (dirigeants, arbitres, entraîneurs des fédérations, membres de la Commission Exécutive du Comité, membres du Comité Paralympique, etc). La préparation et la structuration de ce programme occupent la majeure partie de mes journées au Comité Olympique. J’ai aussi des missions ponctuelles de traduction, de communication avec des partenaires internationaux et d’organisation logistique des événements du Comité. Par exemple, fin mars, j’ai contribué à l’organisation à Praia d’un forum international sur la place des femmes dans le sport et d’un workshop dédié au leadership féminin dans le sport, avec la participation de plusieurs représentantes de l’Afrique francophone (Sénégal, Mali, Mauritanie).

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› Pourquoi promouvoir le français au sein du mouvement sportif cap-verdien ?

La raison est assez simple : de nombreux acteurs et institutions sportives nationales cherchent à améliorer leurs compétences en français au niveau professionnel et sportif. Cela s’explique par le fait que les acteurs du mouvement olympique et sportif cap-verdien travaillent de plus en plus avec leurs homologues et partenaires du continent africain, dont beaucoup sont francophones. Il existe donc un besoin de développer les capacités de communication et de coopération en français afin de renforcer l’efficacité et la durabilité des projets de collaboration, notamment au sein de l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains.

Mon objectif sera prochainement de sensibiliser les jeunes Cap-verdiens à l’importance de la maîtrise du français et à son utilisation pour soutenir les projets olympiques du CNO du Cap-Vert. Ici, la langue n’est pas une fin en soi mais plutôt un instrument, un canal de transmission des valeurs olympiques auprès des sportifs et en particulier auprès des plus jeunes.

› Après 3 mois, quelles sont tes premières conclusions sur cette expérience ?

Mon impression générale après 3 mois est réellement positive : le Cap-Vert est un pays très agréable ! Bien qu’il soit un « petit » pays par son territoire et sa démographie, sa société et sa culture sont très riches, car au cœur des influences portugaises, brésiliennes et occidentales africaines. Le Cap-Vert est un pays très intéressant, surprenant et attractif !

Sur un plan professionnel, mon prochain objectif est de programmer un événement spécifiquement dédié à la promotion de la francophonie et des valeurs olympiques d’ici la fin de l’année. Je commence donc à réfléchir aux partenaires éventuels et aux moyens qui pourront être mobilisés afin d’établir un projet cohérent, porteur de sens pour la population et avec un impact durable. Les enjeux, les dimensions de la réflexion sportive doivent être adaptés à une réalité sociale spécifique.

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* Le dispositif de volontariat sportif francophone, par l’intermédiaire du programme de l’Agence de Service Civique française, permet aux CNO membres et aux organisations associées de l’AFCNO d’accueillir, pour une durée de 8 à 12 mois, un(e) jeune diplômé(e) francophone à même de soutenir le développement de projets au service du mouvement sportif francophone : éducation aux valeurs olympiques, développement de la pratique sportive pour tous, communication, développement d’unions sportives francophones, etc… Chaque année une dizaine de jeunes francophones bénéficient de ce dispositif.

Un représentant des athlètes francophones bientôt au Comité Exécutif !

Adoptée via le plan de développement de l’association en novembre 2014, l’élection d’un représentant des athlètes francophones va voir le jour cette année !
Le futur athlète élu rejoindra le Comité Exécutif de l’AFCNO lors de la prochaine Assemblée Générale à Abidjan. Explications.

Placer l’athlète au cœur des projets de l’AFCNO

L’athlète veillera à faire entendre la voix des sportifs francophones de haut niveau dans tous les projets de l’AFCNO. Il participera aux réunions du comité exécutif et aux Assemblées générales et sera une force de proposition pour toutes les actions menées par l’AFCNO et ses partenaires au profit des athlètes francophones.

Un athlète légitimé par ses pairs et son parcours sportif

Pour renforcer sa légitimité, l’athlète sera élu par ses pairs, c’est-à-dire par le représentant des athlètes de chaque CNO membre. Chaque CNO disposera d’une voix.
Le candidat / la candidate doit s’exprimer couramment en français et avoir 18 ans révolus au moment de l’élection. Il ou elle doit avoir pris part à :
• une ou plusieurs éditions des Jeux Olympiques ou Jeux Paralympiques
• OU avoir été médaillé(e) d’un championnat mondial ou continental reconnu comme tel par une Fédération Internationale
• OU avoir été médaillé(e) des Jeux de la Francophonie.
De plus, il / elle ne peut avoir été sanctionné(e) pour fait de dopage.

infographie élection athlète francophone-03bisUn processus d’élection respectueux des valeurs du mouvement (sportif) francophone

Les représentants des athlètes pourront voter par voie électronique durant le mois de mai 2017. Le mode d’élection sera simple, rapide et gratuit pour les votants, via une plateforme spécialisée permettant de garantir l’anonymat et l’aspect démocratique du vote.
Le nom de l’élu sera dévoilé par l’AFCNO à la clôture du vote. Il prendra alors officiellement ses fonctions lors de l’Assemblée Générale du 22 Juillet 2017, organisée à Abidjan, en marge des Jeux de la Francophonie.

Ainsi, le représentant des athlètes francophones sera un acteur majeur du développement futur des projets de l’AFCNO. Son rôle permettra d’accroître la visibilité du mouvement sportif francophone tout en garantissant les intérêts des athlètes francophones !

Pour plus d’informations, merci de nous contacter à l’adresse suivante contact@afcno.org .

Formation du Volontariat Sportif Francophone : la promotion 2017 accueillie au CNOSF !

Ils sont au nombre de 9. Ils sont la 5e promotion du Volontariat Sportif Francophone, lancé depuis 2011. 9 jeunes, 3 filles et 6 garçons entre 22 et 25 ans, bénévoles et motivés, qui vont partir au sein de 3 Associations sportives Francophones (Badminton, Baseball & Softball, Cyclisme) et  6 CNO (Albanie, Cameroun, Cap-Vert, Gabon, Rwanda et Vanuatu). Leur mission durera de 8 à 12 mois et constituera, à n’en pas douter, une expérience enrichissante, tant d’un point de vue professionnel que personnel.

Pour les aider à mener à bien leurs futures activités, l’AFCNO leur avait préparé une formation spéciale au siège du CNOSF à Paris, du mardi 17  au jeudi 19 janvier 2017. Pendant ces 3 journées, les volontaires ont ainsi pu se familiariser avec le monde sportif ! Au programme : des présentations sur le mouvement olympique, le mouvement sportif francophone, et bien sûr, une présentation complète de l’AFCNO ! De plus, ils ont suivi des interventions sur l’éducation aux valeurs olympiques, l’interculturalité ainsi que sur quelques programmes du CIO, notamment la solidarité olympique. Que d’informations en 3 jours !

Formation VSF2017

Même si le sérieux resta de rigueur pour tous, la bonne ambiance et la curiosité furent les maîtres mots de cette formation.

Bien entendu, l’AFCNO se devait d’accueillir ses futurs volontaires comme il se doit ! Et puisque le sport est avant tout la passion qui les réunit, quoi de mieux qu’une soirée dans le cadre du mondial de handball pour assister au match Suède-Qatar ? Nul doute qu’un esprit de cohésion est bien né, même si tous ne supportaient pas la même équipe !

Cette journée du mercredi fut aussi l’occasion de rencontrer quelques anciens volontaires, qui, avec encore des étoiles dans les yeux, leur ont raconté leurs précédentes expériences et donné de précieux conseils.

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Après de bienveillantes dernières recommandations et un goûter collectif, l’équipe de l’AFCNO libéra ses volontaires, impatients (et un peu angoissés…) de commencer leurs missions !

Ami(e)s et partenaires de l’AFCNO, vous pourrez suivre le déroulement de leurs missions sur nos réseaux sociaux !

Une année en mission au Cameroun : Laure dresse le bilan de son expérience !

Laure, volontaire francophone en 2016 au sein du Comité National Olympique du Cameroun, raconte sa mission et revient sur une année particulièrement enrichissante…

Le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC)

Le CNOSC est une institution qui travaille en étroite collaboration avec le Ministère des Sports. A ce titre, il est le garant de l’éthique sportive sur le territoire national et à l’international. Avec le soutien et l’expertise de l’Académie Nationale Olympique du Cameroun, il met tout en œuvre pour que les valeurs olympiques soient transmises aux athlètes jeunes et adultes. Dans ce contexte, ma mission fut de contribuer, pour le Mouvement Olympique camerounais, à la diffusion des valeurs et principes de l’olympisme.

Ma place dans le CNOSC

Pendant presqu’un an, j’ai ainsi été intégrée au Programme d’éducation aux valeurs olympiques en tant que volontaire francophone. Cette passionnante mission m’a permis d’être au contact d’acteurs différents ; autrement dit, les élèves, les étudiants, les professeurs d’éducation physique et sportive, les fédérations sportives nationales, les comités régionaux olympiques ou encore les associations et le CNOSC lui-même. Tous ont pour objectif de faire du sport et de la culture des outils au service d’une meilleure éducation pour tous.

J’ai été impressionnée par l’étendue des actions mises en place et surtout le potentiel et l’engagement fort du CNOSC. J’ai retiré une grande satisfaction du travail accompli au cours de mon volontariat. Dans les lycées et universités du Cameroun, il existe aujourd’hui des clubs olympiques qui œuvrent à la diffusion du sport dans ces établissements et qui s’intéressent également à la dimension éducative dans la pratique sportive.

Travailler au CNOSC, c’est aussi côtoyer une équipe qui se bat tous les jours pour apporter le meilleur d’elle-même à la société et au sport camerounais. Le fonctionnement interne du CNOSC fait que tous participent à l’organisation des événements, selon leurs domaines d’expertise.  Ils sont de véritables ambassadeurs du sport et œuvrent ainsi à pérenniser la pratique sportive au Cameroun. Ils représentent la persévérance et la combativité des Lions indomptables.

Retours sur quelques projets menés…

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J’ai notamment travaillé à leurs côtés dans le cadre de coopérations avec les enfants de plusieurs lycées. J’ai ainsi pu introduire la pratique de l’aïkido dans des lycées où cette discipline était méconnue. J’ai participé au lancement de concours de dessins sur le thème de l’amitié et  de concours de danse sur le thème de l’excellence. L’équipe du CNOSC et moi-même avons aussi organisé des matchs de football basés sur la solidarité au sein de l’équipe, et des tournois axés sur le brassage culturel et le respect de la différence. Ces projets sont la preuve du réel engouement pour l’éducation, se reflétant tant à travers la volonté d’atteindre un idéal basé sur le vivre-ensemble que dans l’action sur le terrain.

Mon bilan personnel : un pays à découvrir sans modération !

Dans cet environnement, mon adaptation fut plutôt aisée et ce, grâce à la bienveillance de mes responsables. Évidemment, ce ne fut pas toujours facile, mais après cette immersion d’un an, je considère avoir appris beaucoup sur les relations humaines ainsi que sur nos différences culturelles. Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui m’ont accompagnée et m’ont permis d’apprendre, comprendre, et voir, avec un autre regard, ce qui m’entoure.

Grâce aux personnes rencontrées, j’ai également pu découvrir cette Afrique « en miniature ». La Cameroun est un pays d’une incroyable diversité, et même si je n’ai pas encore eu l’occasion d’en faire le tour, tout ce que j’ai pu y découvrir n’a fait que provoquer mon émerveillement. Que ce soient les plages sauvages de Kribi, le port de Limbe, les montagnes de l’ouest ou la vie by night à Douala, je ne peux que témoigner des richesses que recèle ce territoire. Outre ses nombreuses ressources naturelles, sa diversité culturelle et historique en fait un pays très attrayant… On y trouve toutes sortes de climats, paysages, et traditions qui m’ont entraînée dans un voyage à travers le temps et l’histoire !

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Laure, volontaire au Cameroun

Décembre 2016

La Francophonie sportive réunie à Doha

Le 16 novembre à Doha toute la famille francophone avait rendez-vous pour l’Assemblée Générale de l’AFCNO et son traditionnel dîner.

En raison des contraintes temporelles liées au déroulement de l’AG de l’ACNO, le comité exécutif de l’AFCNO, après consultation de plusieurs membres, a pris la décision de reporter à l’année prochaine l’AG élective et l’AG extraordinaire.

Cependant, le dîner en l’honneur de la Francophonie a pu être maintenu. Avant de s’y rendre, les représentants des CNO et organisations associées présents ont pu visionner des films relatifs à la première formation pour entraîneurs francophones (organisée par l’AFCNO en mai dernier) ainsi qu’aux prochains Jeux de la Francophonie d’Abidjan. _UST6219

Toute la famille Francophone a ensuite été accueillie à la Résidence de France du Qatar par Monsieur l’Ambassadeur,  Éric CHEVALLIER, et Prof. Alain EKRA, Président de l’association.

Mme Anne Hidalgo, maire de Paris et présidente de l’Association Internationale des Maires Francophones, conviée à cette soirée, a prononcé un discours émouvant devant près de 80 personnes réunies pour l’occasion.


« La Francophonie véhicule cette tolérance, cette reconnaissance de l’autre dans sa différence mais permet cette rencontre, cet échange qui est absolument extraordinaire et qui nous aide aussi à porter nos valeurs. Parce que la Francophonie ce sont des valeurs avant tout. Les valeurs humanistes, qui sont celles qui nous réunissent et qui sont communes, à la fois à nos pays d’origine, à cette francophonie qui nous unit et bien sûr au monde du sport. »

Mme Anne HIDALGO, Présidente de l’Association Internationale des Maires Francophones.


Conformément aux statuts de l’AFCNO, la prochaine Assemblée Générale  annuelle se tiendra en marge des VIIIes Jeux de la Francophonie, à Abidjan, en juillet 2017. Les CNO membres auront alors l’occasion de débattre des futurs projets de l’association et d’élire le prochain Comité Exécutif. Rendez-vous dans moins de 8 mois à Abidjan !

Retrouvez les photos du dîner sur notre page Facebook @afcnolympique

Rio : une étape stratégique pour l’AFCNO

Le 10 août 2016, quelques jours à peine après l’ouverture des Jeux Olympiques de Rio, les représentants des CNO francophones ont partagé un déjeuner amical.

Plus de 50 personnes acteurs du sport francophone (présidents et secrétaires généraux de CNO et d’Unions sportives francophones, chefs de mission ou encore représentant de délégations) se sont retrouvés autour de MM. Alain Ekra et Denis Masseglia, respectivement président et secrétaire Général de l’AFCNO.

L’organisation de ce type de rendez-vous en marge des évènements sportifs et institutionnels devient une tradition pour l’AFCNO qui avait déjà organisé, en août 2014, la première soirée des francophones du sport lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Nankin.

A moins de trois mois de la prochaine Assemblée Générale de l’association (16 novembre 2016, Doha), ce déjeuner a permis d’aborder les sujets clés de l’association, tels que le volontariat sportif francophone, la formation pour entraîneurs de haut-niveau ou encore l’élection d’un représentant athlète.

 

Retrouvez sur notre page facebook les photos de cet événement ! 

Le lexicosports, outil indispensable des francophones à Rio !

 Plus d’un siècle après la publication de la Charte Olympique faisant du français l’une des deux langues officielles du CIO , un lexique comprenant 50 000 termes et expressions techniques en français, anglais et portugais sera à la disposition de tous les francophones pour vivre les Jeux Olympiques et Paralympiques sans difficulté linguistique !

 Les Jeux en 3 langues !

Apparu lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de 1996 à Atlanta, le lexique francophone est rapidement devenu un outil de référence auprès des Comités d’Organisation des Jeux Olympiques mais aussi d’un plus large public. Tous les termes sont ainsi traduits en français, en anglais et dans la langue du pays hôte.

Porté par l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), les Ministères français des « Affaires étrangères et du Développement international » et de la « Culture et de la Communication » ainsi que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ce projet a su évoluer au fil des olympiades.

Accessible à tous sur internet (www.lexicosports.org) et pour la première fois sous la forme d’une application numérique libre d’accès et gratuite, le « Lexicosports » sera un outil précieux au service des athlètes, spectateurs, journalistes, arbitres et de l’ensemble des membres de la famille olympique et paralympique qui seront présents à Rio du 05 au 21 août et du 7 au 18 septembre prochain.

50 000 termes et expressions techniques seront ainsi disponibles à tout moment en français, anglais et portugais, pour permettre à tous les francophones de profiter au mieux de l’expérience olympique !

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*Disponible sur Iphone et Androïd

Lumière sur la mémoire du sport francophone !

Jacques Rogge, Youssouf Fall ou encore Jean-Christophe Rolland… se sont longuement confiés sur leur expérience de dirigeant international.

 

Neuf personnalités internationales, belge, françaises et mauritanienne, se sont ainsi prêtées au jeu et ont accepté de partager avec l’AFCNO leur vision du mouvement sportif international et du rôle de la francophonie.

Ces témoignages, exceptionnels et inédits, mettent en lumière de riches parcours de dirigeants francophones et constituent un éclairage précieux des enjeux du mouvement sportif international.

Réalisé avec le soutien du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et de la Solidarité olympique, ce projet de préservation de la mémoire du sport francophone a permis de produire une dizaine d’entretiens filmés. Ces interviews ont donné lieu à deux versions, une version courte d’environ 5 minutes, accessible via les sites internet de l’AFCNO et du CNOSF, et une version longue à disposition des chercheurs*.

Retrouvez les films en cliquant sur les liens ci-dessous !

 

Retrouvez les interviews en ligne !

 

*Les films seront transmis sur demande et après justification à l’adresse contact@afcno.org

L’Albanie se prépare à célébrer la Journée Olympique !

Le 23 juin est désormais une date majeure de l’agenda albanais. En effet, depuis plusieurs années, de nombreuses écoles du pays se transforment en véritables arènes sportives : football, volleyball ou encore courses sont à l’honneur !

Une préparation intense : séminaire d’éducation Olympique et visite d’Olympie, berceau des Jeux Olympiques

Un séminaire d’éducation Olympique

Afin d’offrir le plus d’informations possible aux professeurs qui devront organiser la Journée Olympique dans leur établissement, le CNO Albanais a organisé un séminaire d’éducation aux valeurs Olympiques. Le 23 mars, dans la ville de Durres, plus de 90 représentants du Bureau de l’éducation, des directions régionales de l’éducation, de centres culturels pour enfants et professeurs de sport, se sont réunis afin de découvrir les nombreux supports éducatifs créés par le CNO.

Parmi ces nouveaux outils, se retrouvent notamment des exemples de jeux sportifs adaptés aux enfants ou encore des quiz sur l’histoire des Jeux Olympiques et les valeurs de l’Olympisme.

Une délégation albanaise en visite à Olympie, berceau des Jeux Olympiques

A l’initiative du Comité National Olympique Albanais et de la Commission du Sport pour tous, une délégation d’une trentaine de professeurs d’éducation physique et sportive a été invitée à Olympie, ville emblématique de l’Olympisme.

Ils ont été chaleureusement accueillis à l’Académie Internationale Olympique (AIO), où ils ont pu découvrir et profiter de ce havre de paix dédié au sport et à l’éducation. Au programme de ces trois jours : présentation de l’AIO, de l’exposition « Athènes 2004 » et visite du musée et site archéologique d’Olympie.

En marge de ces activités, les professeurs ont également profité de leur séjour pour s’affronter sur les terrains de l’Académie. Sous le soleil grec, des compétitions de volleyball, basketball, tennis et tennis de table se sont déroulées dans une ambiance de convivialité et de fair-play. Respect, amitié et excellence  étaient de la partie, un bel exemple de mise en pratique des valeurs de l’Olympisme, là où précisément tout a commencé!

Après ces trois jours de découverte, les professeurs ont pu repartir en Albanie avec de nombreuses idées, qu’ils mettront en œuvre dans leur établissement scolaire, dans le cadre de la Journée Olympique.

Journée et semaine Olympique

Pourquoi se contenter d’une Journée Olympique ? De nombreux professeurs se sont posé la même question et ont décidé de célébrer l’Olympisme sur une semaine. Une belle opportunité pour partager les valeurs Olympiques autour de différents événements, dans une ambiance de respect et de fair-play.

Pour 2016, de nombreuses villes, à l’instar de Durres, Lezhë, Gjirokaster, Shkodra, Elbasan et Tirana ont ainsi déjà mis en place des activités dans le cadre de la journée/semaine olympique.

De nombreuses activités physiques et culturelles sont organisées afin de mettre en avant les valeurs de l’Olympisme, telles que l’allumage de la flamme Olympique et des tournois sportifs.

Les festivités ne font que commencer… Des écoles de tout le pays célébreront l’Olympisme jusqu’au mois de juin !

Florence STAHL, volontaire francophone au CNO albanais

Formation pour entraîneurs francophones : une première réussie pour l’AFCNO !

La première édition de la « formation des entraîneurs francophones » s’est déroulée du 9 au 13 mai 2016 à Paris.

Grâce à ses partenariats avec le CNOSF et l’INSEP et au soutien financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la Solidarité Olympique, l’AFCNO a accueilli 24 entraîneurs représentant 14 disciplines sportives. Ces derniers, choisis par les CNO et organisations associées membres de l’AFCNO, ont bénéficié de présentations de qualité par des experts et d’anciens athlètes sur des thématiques pluridisciplinaires liées à la performance de haut niveau. 11 thématiques ont ainsi pu être abordées : préparation physique, réathlétisation, musculation, gestion médiatique de l’athlète, prévention des blessures, nutrition, motivation…

Jacques Owono, entraîneur de badminton au Cameroun : « Nous avons retrouvé des problématiques qui étaient essentielles pour la planification de nos séances d’entraînement »

La formation, alliant théorie et pratique, a également permis aux participants de s’immerger dans les différents Pôles France de l’INSEP (lutte, escrime, basket-ball, cyclisme), pour s’approcher au plus près de la préparation des athlètes francophone, une opportunité unique à moins de 90 jours des Jeux de Rio. Une après-midi organisée au CNOSF a été consacrée à la thématique de l’entourage des athlètes. Les entraîneurs ont par ailleurs visité le centre de recherche et le département médical de l’INSEP. La visite de ce dernier a été notamment marquée  par une séance de cryothérapie : six entraîneurs volontaires ont ainsi pu rester trois minutes dans une cellule à – 110° C, une expérience mémorable !

Saturnin Mpali Girard de Langlade, entraîneur de natation au Gabon : « C’est un vrai enrichissement de se retrouver avec autant de personnes de milieux différents, avec des cultures différentes et des idées qui poussent à se remettre en question »

Cette semaine de partage et de convivialité, ponctuée par une sortie pour assister au match de basket Paris Levallois – Le Mans et un déjeuner avec Manu Dibango (Grand témoin de la Francophonie à Rio), s’est conclue par une initiation au Tennis de Table, en présence du Vice-champion olympique Jean-Philippe Gatien. A quelques mois des prochains Jeux Olympiques, la francophonie sportive a démontré son unité, ses valeurs mais aussi sa bonne humeur.

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Retrouvez l’album photo de cette semaine sur la page Facebook de l’AFCNO (@AFCNO) !

L’Association Francophone de Badminton débarque en Côte d’Ivoire !

Du 31 mars au 3 avril avaient lieu les Internationaux de Côte d’Ivoire. L’Association Francophone de Badminton (AFB) a profité de cet évènement pour organiser sa deuxième « action phare » depuis sa création, un stage d’entraînement pour des jeunes de moins de 19 ans. Celui-ci s’est tenu du 28 au 30 mars, juste avant la compétition internationale à Abidjan.

Depuis sa remise en marche en 2013, l’AFB a vocation à promouvoir le badminton dans les pays francophones. Après une semaine « multi-activités » organisée au Cameroun en août 2015, réunissant des jeunes de moins de 17 ans, c’était au tour de la Côte d’Ivoire, d’être le pays d’accueil d’un projet de l’association.

Cherchant à élargir son champ d’action, l’AFB avait mobilisé des moyens importants dans l’organisation de ce stage pour jeunes joueurs, notamment grâce au soutien de la Fédération Internationale de Badminton (BWF). L’AFB a ainsi remboursé les frais de transport pour les jeunes participant au stage d’entrainement et à la compétition. L’objectif était ainsi double : d’une part, attirer et faire progresser de jeunes joueurs, en quête d’expérience et de confrontations ; d’autre part, augmenter la dimension internationale du tournoi.

Malgré quelques forfaits de dernière minute, le stage a rassemblé dix joueurs venant de quatre pays francophones différents : Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire et Maurice. Des joueurs ivoiriens se sont joints par la suite au stage.

 

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Olivier Bime, entraîneur national à la Fédération Française de Badminton et encadrant du stage au côté d’Annirao Dajee, entraîneur mauricien travaillant avec la Confédération Africaine de Badminton, estime que « ce genre d’évènement fait particulièrement progresser les joueurs. Il est très important que les jeunes joueurs participent à beaucoup de compétitions, pour se confronter, pour se poser de nouvelles questions, pour mesurer leurs lacunes, pour progresser tout simplement ».

Les bénéfices de ce stage n’ont pas tardé : presque tous les joueurs ayant participé au stage ont passé le premier tour de la compétition, pour parfois atteindre les quarts, les demies voire la finale ! Un des participants au stage, Alex Zolobe (Côte d’Ivoire) a même remporté le double messieurs avec son partenaire Chandresh Balakrishnan.

Interrogé par l’AFB, il confiait qu’il avait « beaucoup appris auprès de [ses] encadrants, qui [lui] ont apporté pendant 3 jours de l’expérience dans le jeu en parlant de tactique et de technique dans une compétition internationale ».

Nous ne retiendrons donc que des points positifs de cet événement organisé par l’AFB :

  • Pour les joueurs qui témoignent d’une progression sportive évidente et ont vécu une expérience unique de partage avec des jeunes venant d’autres pays francophones ;
  • Pour les pays francophones africains : une mobilisation sans précédent des différents membres de l’AFB pour participer à ce stage qui laisse entrevoir un engouement encourageant pour la pratique du sport, et plus précisément du badminton, en Afrique ;

Et enfin, pour l’AFB qui développe son savoir-faire pour organiser de futures actions et accroît progressivement sa reconnaissance internationale !

Charlène Lagarde, Volontaire francophone auprès de l’AFB

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Le Nouveau-Brunswick obtient l’organisation des Jeux de la Francophonie 2021

La décision a été rendue aujourd’hui par le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) : les villes de  Moncton et de Dieppe dans la région du Nouveau-Brunswick au Canada seront en charge de l’organisation de la 9e édition des Jeux de la Francophonie.

Trois Etats et gouvernements s’étaient portés candidats suite à  l’appel à candidatures lancé le 1er février 2015 par le CIJF : la France (Guadeloupe), le Canada Nouveau-Brunswick (Moncton-Dieppe) et le Canada Québec (Sherbrooke).

C’est finalement le Canada Nouveau-Brunswick qui, après avoir passé l’audition des États et gouvernements candidats avec succès le 1er mars 2016 lors de la 12e réunion du CIJF à Abidjan, a été retenu pour organiser cet important événement sportif et culturel francophone en 2021.

Bien que le Nouveau-Brunswick n’ait jamais accueilli une manifestation similaire, d’autres événements de même envergure ont déjà été tenus dans la région, tels que la Coupe du monde de soccer féminin en 2015, les championnats du monde juniors d’athlétisme en 2010 et le sommet de la Francophonie en 1999.

Les Jeux de la Francophonie, créés en 1987 et alliant à la fois des épreuves sportives et culturelles, sont organisés tous les quatre ans dans l’année suivant les Jeux Olympiques. Ils rassemblent 80 Etats et gouvernements, membres de, ou associés à l’OIF et comptent plus de 4000 participants, sportifs et artistes, de 18 à 35 ans. Placés sous le signe de la solidarité, de la diversité et de l’excellence, les Jeux servent à resserrer les liens de la jeunesse francophone, une entreprise facilitée par le partage d’une même langue.

Rappelons que la prochaine édition des Jeux aura lieu à Abidjan en Côte d’Ivoire du 21 au 30 Juillet 2017.

Antoine, volontaire sportif francophone au Rwanda, partage son expérience

Gake Gake inioni uwaka icari ou comment, petit à petit, l’oiseau fait son nid

Le pays des Mille collines est aussi celui des millions de sourires. La chaleur humaine qui se dégage de chacune des interactions – regards, sourires, gestuelle, ton – a très largement favorisé mon intégration. En intégrant le mouvement sportif rwandais, c’est en fait tout un pays qui m’accueillait les bras grands ouverts.

Le Rwanda, petit pays coincé entre le Burundi, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo et la Tanzanie, brille par ses couleurs et ses richesses : sa terre rouge, ses volcans, ses lacs, ses réserves naturelles, ses traditions… Le climat particulièrement agréable, dû à ses montagnes et à sa position géographique, confère à ce territoire très développé un surplus de confort. C’est donc dans des conditions tout à fait privilégiées que j’intégrais, il y a deux mois, son Comité National Olympique et Sportif. Une aventure qui s’annonçait et demeure tout à fait excitante, l’objet de la mission embrassant parfaitement mes idéaux, à savoir soutenir le développement du sport au Rwanda – ce qui consiste en fait à soutenir le développement du Rwanda par le sport. C’est dans cet état d’esprit que je rejoins les bureaux du comité tous les matins. Situés dans le Stade National Amahoro dont les murs sont chargés d’histoire, l’immersion sportive est totale.

Petit à petit, le sport rwandais se développe. Organisateur du dernier Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN), les Amavubi – terme kinyarwanda signifiant « guêpes »utilisé pour désigner l’équipe nationale – ont rendu une copie plus qu’honorable en atteignant les quarts de finale et se faisant sortir au bout d’une prolongation palpitante par le vainqueur de la compétition (République Démocratique du Congo).

Match foot stade pour site

Le cyclisme connaît lui aussi une ascension fulgurante. Les anciens chauffeurs de taxi-vélo font des merveilles lorsqu’ils enfourchent des vélos de course. Ils brillent sur la scène continentale et le pays accueille chaque année un Tour dont la renommée est grandissante.

C’est ainsi qu’au rang des qualifiés pour les prochains Jeux Olympiques de Rio, nous comptons deux cyclistes, en VTT et cyclisme sur route, mais également deux marathoniens (un homme et une femme). Les beach-volleyeuses, nageurs et taekwondoïstes vont, nous l’espérons, venir allonger cette liste. Il faut également noter que l’équipe de Sitting Volleyball s’est brillement qualifiée pour les Jeux Paralympiques.

Au-delà de la préparation olympique quadriennale, la portée des responsabilités du comité est bien plus large. Ce dernier est l’organe chargé du développement du sport au Rwanda. Il soutient les fédérations et associations sportives nationales et coordonne leurs actions. C’est dans ce cadre que j’ai été accueilli par cette institution avec pour mission de l’assister dans l’ensemble de ses projets. J’ai été parfaitement intégré par une équipe rwando-rwandaise dynamique et chaleureuse, enchantée à l’idée de m’aider à apprendre leur langue. C’est donc avec enthousiasme que nous matérialisons, par l’organisation d’évènements, la mise en œuvre de programmes (pour les réfugiés notamment) et la communication, notre volonté de favoriser la pratique d’une activité physique et sportive régulière adaptée à chacun et au-delà, d’impacter positivement la vie des rwandais par le sport et la promotion des valeurs olympiques.

En plus d’engendrer des bienfaits sanitaires évidents, le sport est un excellent moyen de sensibiliser la population à des enjeux de société majeurs : les combats contre la prolifération du VIH ou de la malaria, la sensibilisation aux enjeux environnementaux, la préservation et promotion du patrimoine et des traditions… Enfin, il peut être générateur d’emploi pour le pays. Nous avons donc l’ambition de favoriser le développement de chaque échelon de la société par le sport et chaque pas en avant résonne comme une victoire pour ce comité olympique encore méconnu des rwandais.

Les dix mois qui restent à venir seront riches en projets et en émotions. En plus de coordonner plusieurs évènements, j’ai la chance de travailler de pair avec le chargé de mission pour les prochains Jeux Olympiques ce qui me donne un aperçu très précis de la manière dont se prépare cet évènement qui constitue le rêve de tout sportif sur cette planète.

Le temps a beau filer, comme le sable entre les doigts, je m’oblige, jour après jour, à contempler la beauté de ce qui m’entoure et non le souvenir de ce qui m’entourait la veille.

Mon aventure, vous en aurez des nouvelles !

Antoine de Kervern, volontaire francophone au CNO du Rwanda

Football rwanda pour site

 

Le Comité Olympique de Côte d’Ivoire dynamique et entreprenant!

Le Comité National Olympique de Côte d’Ivoire a été très actif en ce début d’année.

En janvier, le CNO-CIV a envoyé une délégation composée de quatre jeunes athlètes en Corée du Sud, dans le cadre du « Dream Program 2016 ». Ce programme, organisé dans la perspective des Jeux olympiques d’hiver de 2018 à Pyeongchang, a pour objectif de promouvoir le ski et les sports de glace auprès de jeunes peu familiarisés avec le monde des sports d’hiver. Ces espoirs du sport ivoirien ont ainsi pu faire la rencontre de nombreux autres jeunes venant de divers pays, durant deux semaines riches en amitié, en découvertes culturelles, et en sport. Les participants étaient réunis sous le thème « We are Champs ! We are Friends ! » (Nous sommes des champions ! Nous sommes des amis !).

En outre, le CNO-CIV a mis en place un stage de boxe de niveau 1 d’une semaine en février. Cette formation, à destination des entraîneurs de la Fédération ivoirienne de boxe, était organisée avec le soutien de la Solidarité olympique et de L’Association Internationale de Boxe Amateur. Makram Grami, Directeur technique de la Fédération tunisienne de boxe, encadrait ce séminaire.

Par ces multiples initiatives, le CNO-CIV démontre son énergie et son engagement pour développer l’enseignement et la pratique sportive en Côte d’Ivoire.

La délégation ivoirienne en Corée du Sud
La délégation ivoirienne en Corée du Sud

Au CNOT : le passé au service du futur

Le 20 février 2016, la Commission « Culture, Education Olympique et Héritage » du Comité National Olympique Tunisien (CNOT) a organisé un Séminaire National autour du thème des archives sportives au Centre Culturel Sportif d’El Menzah à Tunis, en présence de deux expertes du CIO. Ce séminaire est une des multiples initiatives entreprises récemment par le CNOT pour pérenniser la mémoire sportive nationale.

Lors de son allocution, le Président du CNOT, M Mehrez BOUSSAYENE, a souligné la valeur de l’histoire pour bâtir l’avenir d’un pays. Le Président a ainsi expliqué l’importance de préserver la fructueuse histoire du sport tunisien, et le besoin de mener un travail substantiel sur la mémoire du sport pour pouvoir ensuite partager cet héritage avec les générations à venir. Pour ce faire, l’Association des anciens Sportifs et l’Association Nationale des Olympiens ont été lancées le jour-même; une médiathèque regroupant des données variées (manuscrits, vidéos, photographies…) et inédites sur le sport et les sportifs tunisiens est en cours d’élaboration.

M BOUSSAYENE a également fait part de son rêve de construire dans un futur proche le Musée du Sport et de l’Olympisme en Tunisie, sur les modèles du Musée Olympique du C.I.O à Lausanne et du Musée des Jeux Olympiques à Olympie. Le Musée s’intégrerait dans les locaux du nouveau siège du Comité Olympique Tunisien au sein de la Cité Nationale d’El Menzah.

Enfin, le Président a célébré le sport comme vecteur non seulement de développement, mais aussi d’équilibre, de concorde et de paix.

 

M. Mehrez BOUSSAYENE, Président du CNOT, et M. Mahmoud HAMMAMI, Secrétaire Général, en présence des deux experts de la commission culture et patrimoine du CIO, Mme Stéphanie COPPEX et Mme Sabine CHRISTE (de gauche à droite)
M. Mehrez BOUSSAYENE, Président du CNOT, et M. Mahmoud HAMMAMI, Secrétaire Général, en présence des deux expertes de la commission culture et patrimoine du CIO, Mme Stéphanie COPPEX et Mme Sabine CHRISTE (de gauche à droite)

 

 

 

 

 

 

Le Comité olympique cap-verdien inaugure la rue « Pierre de Coubertin »

La rue dans laquelle se trouve le siège du Comité Olympique cap-verdien dans la ville de Praia, sur l’île de Santiago, a été renommée « Pierre de Coubertin », en l’honneur du Baron Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux Olympiques modernes et Président du CIO de 1896 à 1925.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée samedi 30 janvier, en concomitance avec la tenue du premier Congrès olympique du Cap-Vert, du 29 au 31 janvier, un événement notable et durant lequel le Président de la République, Jorge Carlos Fonseca, a fait une apparition remarquée.
Pour immortaliser l’inauguration de la rue Pierre de Coubertin, le CNO du Cap-Vert a pu compter sur la présence de deux personnalités du monde Olympique : Conrado Durántez, Président Honoraire du Comité International Pierre de Coubertin et Président de l’Académie Olympique espagnole, et Nelson Todt, auteur du livre « Pierre de Coubertin – Olympisme » et Président du Comité Pierre de Coubertin au Brésil.
Lors de son allocution, M. Todt a entre autres salué l’initiative du CNO cap-verdien et rappelé le symbolisme fort de la démarche entreprise pour le mouvement olympique.

Pour une vidéo de l’événement, rendez-vous sur: https://www.youtube.com/watch?v=cOo4dYlF_H4

Filomena Fortes (Présidente du CNO cap-verdien) et Conrado Durántez révèlent la nouvelle plaque
Filomena Fortes (Présidente du CNO cap-verdien) et Conrado Durántez révèlent la nouvelle plaque

4e promotion du Volontariat Sportif Francophone : c’est parti !

Paul, Charlène, Antoine, Delcia… rejoindront dans quelques jours leur CNO d’accueil. Pendant un an ces volontaires âgés de 22 à 24 ans vont œuvrer au développement de la pratique sportive dans les pays francophones.

Un dispositif qui a déjà fait ses preuves

Depuis 2011, ce dispositif de l’AFCNO permet aux CNO membres et aux organisations associées d’accueillir, un(e) jeune diplômé(e) francophone à même de soutenir la mise en œuvre ou le développement d’un ou plusieurs projets identifiés.

Les missions des volontaires sont variées et s’adaptent aux besoins des structures d’accueil : éducation aux valeurs olympiques, développement de la pratique sportive, communication, développement des unions francophones, etc…

 La promotion 2016 dans les starting-blocks

Suite au succès rencontré par le dispositif en 2015, ce sont désormais 7 CNO et 2 organisations francophones qui bénéficieront du Programme de volontariat sportif francophone en 2016. L’Albanie, le Cameroun, le Gabon, le Rwanda, le Sénégal, le Togo, le Vanuatu et les associations francophones de badminton et de baseball, vont ainsi recevoir l’aide d’un volontaire.

Pendant une semaine, le CNO français a accueilli tous ces jeunes pour les familiariser avec l’environnement sportif international et appréhender l’univers de l’olympisme. Durant ces quelques journées de travail, ils ont pu rencontrer divers spécialistes mais aussi les anciens volontaires, qui ont partagé leurs expériences et leur ont donné les derniers conseils avant leur départ.

Tous ces jeunes motivés partiront dès le mois de janvier. Pour les sportifs, 2016 sera une année olympique. Pour les jeunes volontaires, 2016 sera une année riche en découvertes et en apprentissages.

Jeux de la Francophonie à Abidjan : J – 600

Il reste exactement 600 jours avant le lancement de la 8e édition des Jeux de la Francophonie. Ce grand événement sportif et culturel, qui défend les valeurs de solidarité, de diversité et d’excellence, est un reflet de la vitalité qui anime la communauté francophone.

Du 21 au 30 juillet 2017, plus de 4 000 jeunes sportifs et artistes venant de 80 pays se rassembleront ainsi à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Depuis 1989, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) organise les Jeux de la Francophonie, tous les quatre ans, dans l’année qui suit les Jeux Olympiques ; en alternance dans un pays du Nord et un pays du Sud. Après 7 éditions [Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009), Nice (France, 2013)], la Côte d’Ivoire a à cœur de faire de la 8e édition un rendez-vous inoubliable.

Siège de la commission des Jeux Pour ce faire, le pays hôte souhaite encourager la découverte d’autres cultures et activités sportives et artistiques, ainsi que le dialogue entre les jeunes participants, ce dernier étant facilité par le partage d’une langue commune. L’événement sera l’occasion de promouvoir la langue française, langue officielle des Jeux Olympiques, la diversité des cultures, l’importance de la solidarité internationale et du développement, et de construire des partenariats durables. Ces 8e Jeux seront ainsi une belle opportunité pour découvrir de jeunes talents grâce au haut niveau des 9 épreuves sportives et des 10 concours culturels, reconnus à l’échelle internationale.

La communauté francophone aura la possibilité de se rendre sur les lieux de compétitions pour encourager les participants dans un esprit festif, mais aussi de les suivre à la radio et à la télévision. A Nice, en 2013, plus de 250 millions de téléspectateurs avaient pu vivre les Jeux. La Côte d’Ivoire espère atteindre une cible encore plus élevée en 2017, en touchant 500 millions de téléspectateurs sur les cinq continents, notamment grâce à la contribution de 700 journalistes.

abidjan-stade-felix-houphouet-boigny petit v3En plus de ces grandes orientations, trois objectifs sont poursuivis par la Côte d’Ivoire : le développement des infrastructures du pays, le renforcement de la cohésion nationale et l’ambition de devenir un pays émergent à l’horizon 2020.
Le village des Jeux sera situé dans la Cité universitaire Felix-Houphouët-Boigny, tandis que le siège du Comité national des Jeux de la francophonie se situe en plein cœur d’Abidjan. Les compétitions devraient avoir lieu au stade Félix-Houphouët-Boigny (photo), au stade Robert-Champroux de Marcory, au palais des sports de Treichville, et sur d’autres sites qui restent encore à déterminer par les dirigeants ivoiriens.

En s’exprimant sur la 8e édition des Jeux de la Francophonie lors de l’Assemblée Générale de l’AFCNO le 30 octobre 2015, Audrey Delacroix, conseillère spéciale de la Secrétaire générale de l’OIF, a déclaré qu’un « très grand événement nous a été promis et il y a une importante mobilisation sur place des autorités politiques, du mouvement olympique ivoirien, du mouvement sportif de façon plus générale, des organisateurs et de la population. Nous attendons avec impatience cet événement qui va être une grande fête sportive, populaire et culturelle. »

Retrouvez la présentation vidéo de l’événement produite par l’OIF :

En cas de difficulté, cliquez ici pour ouvrir la vidéo

AG 2015 de l’AFCNO : vers une coopération francophone renforcée

La 6e Assemblée Générale de l’Association Francophone de Comités Nationaux Olympiques (AFCNO) s’est tenue le 30 octobre à Washington, en marge de l’Assemblée Générale de l’ACNO.

Continuité, identité et avenir

Un an après l’adoption d’un plan de développement ambitieux à l’Assemblée Générale de Bangkok, les membres se sont retrouvés pour faire le bilan de l’année 2015 et se projeter vers l’année olympique qui les attend. « Continuité, identité et avenir » ont ainsi été au cœur du discours du Président de l’AFCNO, le Prof. Alain EKRA.

Cette AG a notamment été l’occasion d’agrandir la famille francophone avec l’admission de deux nouveaux membres (les CNO du Cap-Vert et de Sao Tomé-et-Principe) ainsi que de deux nouvelles organisations associées (l’Association Francophone de Baseball et Softball et l’Union Francophone de Cyclisme). L’AFCNO compte donc désormais 47 CNO membres et quatre organisations associées.

AFCNO nouveaux membresMadame FORTE (Cap-Vert), Monsieur DA COSTA ALEGRE AFONSO (Sao Tomé-et-Principe),Monsieur SEMINET (AFBS) et Monsieur BEN EL MAHI (UFC) ont pris la parole avant le vote

De l’affirmation à l’ambition

En 2015, la création d’un site internet (www.afcno.org) et une présence sur les réseaux sociaux ont permis de favoriser la communication entre les membres et d’offrir une meilleure visibilité vis-à-vis des institutions internationales et du grand public.

En partenariat avec des institutions telles que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’AFCNO met en place depuis 5 ans divers projets au service du mouvement sportif, notamment un programme de volontariat permettant chaque année à une dizaine de jeunes francophones de partir en mission auprès de CNO membres et d’organisations associées pour soutenir le développement du sport. « Je suis très heureux de constater que ces jeunes se sont épanouis dans leur mission et qu’ils se sont sentis particulièrement bien accueillis par tous les CNO » a précisé Denis Masseglia, Secrétaire Général de l’AFCNO. Plusieurs Présidents de CNO ont tenu à souligner l’apport significatif du volontaire pour la mise en place de leur projet.

Un projet de réforme des statuts sur la composition du comité exécutif a également été discuté. Si ce projet est adopté lors de la prochaine AG, un athlète de haut niveau francophone pourrait intégrer cette instance.

Un protocole d’accord avec l’Organisation Internationale de la Francophonie

AG AFCNO OIF Delacroix tout petitDans la continuité de l’accord-cadre signé entre l’AFCNO et l’OIF en 2013, cette assemblée générale a été l’occasion de dévoiler un nouveau protocole d’accord entre les deux institutions. Une subvention de la part de l’OIF sera ainsi versée à l’AFCNO afin de financer des actions en faveur de la langue française et de la francophonie olympique en amont et pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio 2016.

Dans ce cadre, la mise en place d’une formation pour les entraîneurs de haut niveau francophones devrait voir le jour en 2016.

Comme chaque année, l’assemblée générale a été suivie d’un dîner en l’honneur de la francophonie sportive, organisé à la Maison Française de Washington, une occasion de partager un moment convivial et festif.

La famille francophone a désormais rendez-vous en novembre 2016 à Doha (Qatar), pour une AG extraordinaire (réforme des statuts) et élective (renouvellement du comité exécutif).

AFCNO – OIF : une rentrée sous le signe de la coopération

Le début du mois de septembre aura marqué un temps fort pour la francophonie sportive. L’Association Francophone de Comités Nationaux Olympiques (AFCNO) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) vont travailler main dans la main pour donner un nouvel élan aux projets du mouvement sportif francophone. Alain EKRA, Président de l’AFCNO, était à Paris pour l’occasion.

Un Grand Témoin atypique : Manu Dibango

Le 9 septembre dernier, l’OIF a tout d’abord nommé Manu DIBANGO « Grand témoin de la Francophonie » pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio 2016 (respectivement du 5 au 23 août et du 7 au 18 septembre 2016). C’est la première fois qu’un Grand Témoin est originaire du continent africain et qu’il est musicien. Dès le lendemain de sa nomination, l’artiste camerounais a officiellement été présenté par Michaëlle JEAN, Secrétaire Générale de l’OIF, à Thomas BACH, Président du CIO, à Lausanne. Comme pour ses prédécesseurs, la mission de Manu DIBANGO sera de promouvoir la diversité linguistique.

JEAN BACH DIBAMGO

« Je vois cette Francophonie comme la Francophonie des solutions, basée sur une stratégie commune et efficace. Avec Thomas Bach, nous partageons le même sentiment d’urgence. Il est de notre responsabilité, dans l’état actuel du monde de travailler avec les jeunes autour des valeurs et d’arriver avant ceux qui convoitent les jeunes désespérés et en détresse. » insiste Michaëlle Jean.

OIF – AFCNO : des projets francophones en cours de discussion

Pour marquer cet événement et renforcer les liens entre l’AFCNO et l’OIF, une audience au siège de l’OIF, à Paris, a été accordée par Michaëlle JEAN à Alain EKRA et Denis MASSEGLIA, respectivement Président et Secrétaire Général de l’AFCNO. Manu DIBANGO, également présent, a rapidement exprimé son point de vue : « Un athlète ne court ni en français, ni en anglais. Il est comme un artiste et doit pouvoir se sentir à l’aise. Pour cela, il doit pouvoir s’exprimer en français sans complexe » .

Durant cet entretien de plus d’une heure, les représentants des deux organisations ont pu échanger sur les différents projets de la francophonie sportive qui seront menés dans les prochains mois, et plus spécifiquement sur les actions de promotion de la diversité linguistique et culturelle lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio. « Célébrer en beauté la Francophonie et faire vivre l’esprit francophone à Rio » est ainsi le souhait formulé par Denis MASSEGLIA.

« En 5 ans, l’AFCNO s’est positionnée comme un véritable acteur au service de la Francophonie »  s’est réjoui Alain EKRA, en rappelant que l’initiative de la création de l’AFCNO avait été accompagnée de scepticisme.

A moins de deux mois de l’Assemblée Générale de l’AFCNO (le 30 octobre 2015, Washington), ces échanges constructifs donnent ainsi une nouvelle dynamique à la francophonie sportive.

Le Gabon forme ses dirigeants

Depuis l’année dernière, le Comité National Olympique Gabonais (CNOG) organise régulièrement des séminaires de formation destinés aux cadres et dirigeants d’organisations sportives. Il s’agit alors d’enseigner les grands axes de l’administration sportive en l’espace de moins d’une semaine.

Le premier séminaire fut donné à Libreville au siège du Comité, en juillet 2014. Une vingtaine de personnes ont participé à cet événement, durant lequel six intervenants – dont deux sont titulaires du Master exécutif en management des organisations sportives (MEMOS) initié par la Solidarité olympique – ont animé les cours. Leadership, gestion d’un budget, marketing du sport, tenue d’une réunion…, autant de thèmes abordés qui ont su ravir les participants venus de divers clubs, ligues et fédérations. Ceux-ci se sont montrés particulièrement intéressés, et ont convaincu le CNOG de la nécessité de ces cours, non seulement dans la capitale, mais également en province.

Léon Louis Folquet, Président du Comité National Olympique du Gabon, revient sur la genèse du projet :

« En premier lieu, nous avons découvert la possibilité de réaliser de tels cours en étudiant les différents programmes que la Solidarité Olympique soutient. L’objectif de ces séminaires est d’offrir un renforcement de capacités aux dirigeants sportifs, ainsi que des outils d’aide à la décision et d’améliorer leur culture sportive. Pour le choix des thématiques, nous avons au préalable organisé des rencontres et des discussions avec les fédérations et les responsables d’associations afin de connaitre leurs attentes. »

Le CNOG en province

Dès lors, de nombreuses villes ont signalé leur désir de voir le CNOG partager ces connaissances avec leurs cadres sportifs. En effet, de nombreux clubs se sont créés sans pour autant compter parmi leurs membres des professionnels du monde sportif. Le rôle du CNOG est alors de former ces dirigeants et de leur donner les clefs et les outils pour encadrer administrativement et entraîner leurs athlètes dans les meilleures conditions.

Port-Gentil, à l’ouest, fut la première ville en province à héberger ce séminaire, en novembre 2014. La ville avait mis à disposition une salle de réception pour accueillir les 50 personnes qui ont répondu présentes.

Le CNOG a ensuite pris la route de Lambaréné et de Mouila, dans le centre du pays, avant de revenir sur Libreville. Dans cette dernière ville, le Comité Olympique et la FEGAFOOT (Fédération Gabonaise de Football) ont collaboré pour offrir un séminaire uniquement adressé aux femmes. Enfin à Oyem, un cours a été réservé aux dirigeants du domaine du football.

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Un moment d’échange

Chaque séminaire est une occasion de dialogue avec les associations sportives gabonaises. Le CNOG enseigne les techniques de management et les participants apportent leurs connaissances du terrain. Les discussions se créent après la présentation, et chacun fait part de son expérience.

Ces séminaires représentent ainsi une excellente opportunité pour le Comité Olympique gabonais de mesurer les attentes et les besoins des acteurs du sport du pays.

Folquet conclut en soulignant qu’« une évaluation est faite par les participants au sortir de ces séminaires ; il s’en dégage quelques points faibles que nous essayons de corriger par la suite. Mais nous tirons un bilan très positif de cette action. »

Par Amélie Boudier, volontaire AFCNO auprès du CNO du Gabon

zoom sur les cours gabon

Appel aux volontaires francophones pour l’EURO 2016

La fédération française de football (FFF) lance un appel à candidature de volontaires pour l’organisation de l’EURO 2016 qui aura lieu en France. Les volontaires seront les ambassadeurs de l’Euro 2016, qui se déroulera en France entre le 10 juin et le 10 juillet 2016. Ils seront environ 6500, présents dans tous les secteurs (logistique, compétitions, transport, cérémonies, médias, hospitalité, accréditation) et sur tous les sites, pour l’accueil et le service aux populations. L’objectif est d’avoir une équipe variée comprenant toutes les catégories socio-professionnelles (étudiants, retraités, actifs…), de tout âge et de toute origine, aussi bien des sportifs que des non-sportifs, des footballeurs que des non-footballeurs, des hommes que des femmes, avec des missions pour les personnes en situation de handicap

Pour soumettre votre candidature, consultez le site internet :    http://www.volontaires.euro2016.fr/

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L’Albanie célèbre le Printemps Francophone

Stavri Bello, Secrétaire Général du Comité olympique albanais, revient sur la place de la francophonie dans son pays et au sein du mouvement sportif albanais.

Le printemps Francophone, organisé dans plus d’une douzaine de pays dans le monde, a été célébré du 18 au 28 Mars 2015 en Albanie. Monsieur Bello, expliquez-nous ce que représente la langue française et la culture française en Albanie ?

La langue et la culture sont des éléments primordiaux pour le développement social. Nous sommes très heureux de l’existence du Printemps Francophone en Albanie, qui a lieu depuis quelques années maintenant. Ce type d’événements montre que la langue française n’appartient pas seulement à la France, et que sa culture est diffusée partout dans le monde, y compris en Albanie. Beaucoup d’Albanais sont francophones, et la société albanaise est assurément francophile. Ainsi, la langue et la culture françaises sont très importantes en Albanie.

D’un point de vue personnel, vous parlez français, vous avez vécu à Lyon, vous avez pu travailler au Ministère de la Jeunesse et des Sports français. Que symbolise la Francophonie pour vous ?

Pour moi la langue française a été une porte vers le monde. J’ai vécu dans une période durant laquelle l’Albanie était fermée au monde extérieur. Mais j’ai tout de même appris la langue française et, grâce à elle, j’ai pu m’ouvrir l’esprit, explorer et découvrir le monde.

D’un point de vue professionnel, le français m’a également beaucoup aidé. J’ai pu lire de nombreux livres, assimiler des connaissances et acquérir des informations grâce aux ouvrages écrits en français. De la même façon, l’enseignement que j’ai reçu à l’Université de Lyon, et mes semaines passées au Ministère Jeunesse et Sport en France ont été déterminants dans mon parcours professionnel.

Le Comité National Olympique Albanais est un membre fondateur de l’Association Francophone de Comités Nationaux Olympiques. Que représente cet organisme pour votre Comité Olympique, et quels rapports entretenez-vous avec l’AFCNO ?

En effet, l’Albanie fait partie de l’AFCNO et nous en sommes très contents et fiers. Pour nous c’est important d’en être membre, et de participer aux réunions de l’AFCNO, ainsi qu’aux Jeux de la Francophonie. L’AFCNO, c’est un espace d’échange formidable et unique. Nous parlons tous la même langue, mais découvrons de nouvelles cultures et cela permet aussi d’échanger nos idées, nos expériences et nos points de vue différents.

Le Comité Olympique Albanais doit être plus actif dans les Jeux de la Francophonie, et contribuer davantage aux divers événements, afin que notre culture soit présente dans toutes les activités de l’AFCNO.

printemps francophone à la une

Pourquoi est-ce important pour votre CNO de s’investir dans le Printemps Francophone organisé en Albanie?

Nous avions commencé à participer au Printemps Francophone en Albanie avec une exposition sur Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux Olympiques modernes. Et dès lors, nous nous sommes rendu compte que c’était une occasion pour échanger et promouvoir des valeurs, pas seulement sportives mais aussi sociales, qui nous sont chères. En travaillant en collaboration avec d’autres institutions, nous avons montré qu’il n’existe pas de barrière entre les différents organismes, et que l’on peut profiter du savoir-faire et de l’expérience d’autres institutions, parfois très éloignées du monde du sport. En participant activement au Printemps Francophone, on découvre également de nouveaux aspects de la société et de la culture françaises. Cet événement, qui se déroule dans toute l’Albanie, est aussi un outil de promotion formidable pour le sport et les valeurs olympiques, et notre mission est de faire découvrir des activités sportives et de transmettre ces valeurs à travers la très riche culture française.

Pour l’édition 2015, quelles sont les activités que vous aviez mises en place ?

Par l’intermédiaire de notre volontaire français en service civique, nous avons organisé un Quiz sur le sport et les athlètes francophones, en collaboration avec une volontaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Les participants étaient étudiants à l’Université de langue de Tirana.

Aussi, afin de promouvoir l’olympisme, les valeurs olympiques et faire découvrir de nouveaux sports, nous organisons des démonstrations de sports (Taekwondo, Tir à l’arc etc.) à l’Ecole Française de Tirana. D’autres activités sportives sont à prévoir. Bref, en Albanie, la promotion de la Francophonie, de la langue et de la culture françaises passera également par le sport !

Propos recueillis par Charles Turcas, volontaire francophone au sein du Comité Olympique albanais.

zoom sur le printemps

Michaëlle Jean, une sportive à la tête de l’OIF

Une page vient d’être tournée pour la francophonie. Et, par un effet domino, pour le sport francophone et pour l’AFCNO. Lundi 5 janvier 2015, par une froide matinée, Michaëlle Jean a succédé à Abdou Diouf au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). La passation de pouvoir s’est déroulée au siège de l’OIF, dans le 7ème arrondissement de Paris. L’ancien président du Sénégal a cédé sa place à l’ex gouverneure et commandante en chef du Canada. Désignée le 30 novembre dernier par les chefs d’Etat et de gouvernement réunis à l’occasion du 15ème Sommet de la Francophonie, Michaëlle Jean est donc devenue officiellement la troisième personnalité à occuper le poste de Secrétaire général de l’OIF, après Boutros Boutros-Ghali (1998 à 2002) et Abdou Diouf (2003 à 2014).

A l’image de son prédécesseur, Michaëlle Jean possède la fibre sportive. Elle a été Grand témoin de la francophonie aux Jeux olympiques et paralympiques de Londres en 2012. Deux ans plus tôt, elle avait eu le privilège de prononcer le discours d’ouverture des Jeux d’hiver de Vancouver, en sa qualité de gouverneure du Canada. Avant elle, seulement trois femmes avaient eu cet honneur : la Princesse Ragnhild de Norvège en 1952 à Oslo, la Reine Elizabeth II en 1976 à Montréal (et une nouvelle fois en 2012 à Londres), et la Canadienne Jeanne Sauve en 1988 à Calgary.

Quelques semaines avant de quitter ses fonctions, Abdou Diouf avait tenu à marquer son attachement au sport francophone et son soutien à l’AFCNO par une longue lettre adressée à tous les membres de l’Association à l’occasion de son Assemblée générale, organisée à Bangkok, en Thaïlande. Il y exprimait sa fierté devant le chemin parcouru depuis les Jeux d’Athènes en 2004, lorsque la Francophonie s’est liée pour la première fois de façon formelle au mouvement olympique. Et il y relevait que le « réflexe francophone » existe désormais lorsque les comités de candidature, les agences de lobbying, le CIO, les fédérations internationales et les médias réfléchissent en termes de stratégie et de diplomatie sportive.

Michaëlle Jean devrait suivre la même voie. Elle pourrait même aller plus loin encore, tellement est fort son attachement aux valeurs olympiques. L’une de ses premières décisions, annoncée pour les prochains mois, sera de désigner un Grand témoin de la francophonie aux Jeux olympiques et paralympiques de Rio en 2016. Un choix déjà très attendu.

« Nous représentons 1/5e de tous les comités olympiques »

La francophonie sportive existe. Et elle se porte bien. A ceux qui en doutaient, l’après-midi du samedi 8 novembre 2014 a apporté une réponse, en plein Bangkok, un coin de la planète où la langue française se fait pourtant plutôt discrète. A peine le rideau tombé sur l’Assemblée générale de l’ACNO (Association des comités nationaux olympiques), dans un Centara Convention Center plein comme un oeuf, une autre assemblée générale sonnait le rappel, à l’Alliance française de la capitale thaïlandaise: celle de l’AFCNO, l’Association francophone de comités nationaux olympiques. Entre les deux, une seule lettre d’écart.

De l’avis général, l’année 2013 avait été celle d’une forme de retour en piste pour l’AFCNO. Ses membres avaient profité des Jeux de la Francophonie, début septembre à Nice, pour tenir leur réunion annuelle. Elle avait marqué un renouveau, dans la mobilisation et plus encore dans les ambitions. L’édition 2014, la 5ème de l’histoire, a enfoncé le clou. Marcel Aubut, le président du Comité olympique canadien, fraîchement élu à la commission exécutive de l’ACNO, suggère à sa manière, sans faire l’économie d’un élan d’enthousiasme: « Nous avançons, c’est formidable. Ce qui est en train de se passer me parait plein de promesses. »

Première réussite: le nombre. Pas moins de 34 comités nationaux olympiques ont pointé à l’Assemblée générale, sur les 43 que compte actuellement l’AFCNO. Deux nouveaux pays ont rejoint l’Association en date du 8 novembre 2014: le Tchad et la Guinée-Bissau. Denis Masseglia, le Secrétaire général de l’AFCNO, remarque en faisant ses comptes: « Avec plus de 40 membres, nous représentons tout de même 1/5ème de l’ensemble des comités nationaux sur la planète! » Dans un mouvement olympique où la réalité est souvent à découvrir par le prisme des réseaux et des alliances, une telle proportion est tout sauf anecdotique.

Deuxième satisfaction: les actions. A l’Alliance française de Bangkok, on a parlé « plan de développement » à tous les modes et sur tous les tons. Au présent, avec l’envoi ces prochains jours d’une promotion de jeunes volontaires francophones, formés le mois dernier au siège parisien du CNOSF, en partance pour les comités nationaux du Burundi, Cameroun, Sénégal, Gabon, Albanie et Vanuatu. Au présent, encore, avec la naissance d’un nouveau logo, décliné aux couleurs de la francophonie.

Pour l’avenir, le dossier affiche une belle épaisseur. Citons, sans ordre chronologique, la création d’un annuaire des francophones du sport international, le projet de donner naissance aux Trophées du sport francophone, la mise en route d’un programme de stages destinés aux cadres techniques des pays membres de l’AFCNO. Plus immédiat, et déjà validées, la réalisation d’une plaquette de présentation de l’Association et la mise en ligne de son site Internet officiel.

La Francophonie sportive existe et se porte bien. Mais, surtout, elle veut parler français. A Bangkok, plusieurs voix se sont élevées dans l’assistance pour appeler les dirigeants présents à imposer la langue françaises dans les réunions et les événements du mouvement olympique. « Elle est la langue officielle, nous devons la défendre », martèle Alain Ekra, le président de l’AFCNO. « Décidons ensemble de nous exprimer en français, dans nos interventions, lorsqu’un service de traduction sera disponible, en laissant le temps aux gens de mettre leurs écouteurs », suggère Denis Masseglia. Aïcha Garad Ali, la présidente du comité olympique de Djibouti, membre du CIO depuis 2012, n’a pas attendu l’appel de ses pairs pour passer aux actes. Le matin même, elle s’était exprimée en français lors du petit-déjeuner organisé à Bangkok par le site américain Aroundtherings. « J’ai imposé de le faire, glisse-t-elle. Et ils sont allés chercher un interprète ».

Nouvelle image, nouveaux outils

Sa première naissance remonte au mois de mai 2010. Mais l’Association francophone de comités nationaux olympiques vient de naître une deuxième fois, sous forme numérique, avec le lancement de son site Internet officiel. Une évolution vers les nouveaux médias qui accompagne la croissance et la montée en puissance de l’AFCNO dans le mouvement sportif international.

La création de ce site dédié à l’actualité et aux membres de l’AFCNO a été approuvée par l’Assemblée générale de l’Association, en novembre 2014, à l’Alliance française de Bangkok. Elle s’inscrit dans la logique de développement d’une entité qui, partie avec 29 pays pour sa première année d’existence, en compte aujourd’hui 47. Le site de l’AFCNO se veut institutionnel : il recense tous ses membres, avec leurs coordonnées, retrace son histoire et explique sa gouvernance. Mais il ambitionne également d’informer les internautes de l’actualité de l’Association, de ses comités olympiques, de ses organisations affiliées et, plus largement encore, de la francophonie sportive dans son intégralité.

La mise en ligne du site Internet officiel de l’AFCNO suit de quelques mois la création du nouveau logo de l’Association. Il reprend les cinq couleurs de la francophonie dans un mouvement qui épouse les formes d’une flamme olympique. Une nouvelle identité censée symboliser la dimension plus large et plus internationale de l’Association. Le logo a été présenté pour la première fois lors de la dernière Assemblée générale de l’AFCNO, à Bangkok, où il a été approuvé à une belle unanimité.

La suite s’annonce au moins aussi active. Avec deux volontaires recrutés pour travailler au quotidien à son développement, l’Association pourra concrétiser ses nombreux projets. En tête de liste, la réalisation d’une plaquette de présentation, la rédaction d’un annuaire des acteurs du sport francophone et la modification des statuts pour permettre l’intégration de représentants des athlètes.